Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, exige que l'entité sioniste cesse ses attaques contre son agence, dans une tribune publiée vendredi dans le New York Times. "La guerre à Ghaza donne lieu à un mépris flagrant pour la mission des Nations unies, notamment des attaques scandaleuses contre les employés, les installations et les opérations" de l'UNRWA", écrit M. Lazzarini dans ce texte. "Ces attaques doivent cesser et le monde doit agir pour faire rendre des comptes à leurs auteurs", ajoute-t-il dans les colonnes du quotidien américain. "Comme j'écris ces lignes, notre agence a vérifié qu'au moins 192 (de ses) employés ont été tués à Ghaza. Plus de 170 installations de l'UNRWA ont été endommagées ou détruites. Des écoles administrées par l'UNRWA ont été démolies, 450 personnes déplacées ont été tuées alors qu'elles avaient trouvé refuge dans des écoles ou d'autres structures de l'UNRWA", ajoute le diplomate suisse. Il a appelé la communauté internationale à "agir résolument contre les attaques illégitimes contre les Nations unies, non pas seulement pour Ghaza et les Palestiniens, mais pour toutes les nations". Dans un message posté vendredi sur son compte sur la plateforme X, M. Lazzarini a déclaré que les attaques répétitives de l'entité sioniste contre les personnels et les installations de l'UNRWA "sont un mépris flagrant pour la mission des Nations-unies", soulignant que "ces attaques doivent cesser, et le monde doit agir pour tenir les auteurs responsables". Mardi, l'UNRWA a indiqué qu'environ un million de Palestiniens ont été contraints de quitter la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, au cours des trois dernières semaines, en raison de l'agression et des bombardements de l'entité sioniste. "Au cours des trois dernières semaines, environ un million de personnes" ont été contraintes de quitter Rafah, a écrit l'UNRWA dans un post publié sur son compte X, relevant que, "cela s'est produit alors qu'il n'existe aucun endroit où aller et au milieu des bombardements, du manque de nourriture et d'eau, de l'accumulation d'un tas de déchets et des conditions de vie inadaptées". "Jour après jour, apporter assistance et protection devient presque impossible", a déploré également l'agence de l'ONU pour les réfugiés Palestiniens, appelant de nouveau à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza.