L'Algérie a réussi à obtenir un consensus au sein du Conseil de sécurité sur un projet de Déclaration présidentielle sur les personnes disparues, adopté vendredi à l'unanimité par tous les membres, après avoir été présenté par la Délégation algérienne au nom du Groupe A3 qui comprend, outre l'Algérie, le Mozambique, la Sierra Leone et la Guyane, et ce, dans le cadre de ses efforts inlassables et de sa participation constructive, en tant que membre élu du Conseil. Cette Déclaration qui coïncide avec le 5e anniversaire de l'adoption de la résolution 2474 du Conseil de sécurité sur les personnes disparues, intervient au moment où le nombre de personnes portées disparues augmente avec le pullulement et l'intensification des conflits armés, dans différentes régions du monde et à l'ombre de l'agression sioniste barbare contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Ghaza, qui a fait, selon les statistiques, des milliers de disparus. A cet égard, le Conseil de sécurité a exprimé sa «préoccupation face aux informations faisant état d'une augmentation massive du nombre de personnes disparues en raison des conflits armés, ce qui engendre des conséquences pour les personnes disparues elles-mêmes et pour leurs familles, en particulier les femmes et les enfants, et leurs communautés locales dans l'immédiat et à long terme». Le Conseil de sécurité a rappelé, dans cette Déclaration, «les règles du Droit international inhérentes à la question des personnes disparues à la suite de conflits armés, en particulier les Conventions de Genève du 12 août 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977», et a également fait référence à «l'obligation des Etats signataires des Conventions de Genève de 1949 de se conformer aux Conventions et de garantir leur respect en toutes circonstances».n