Les cours du brut s'affichaient quasiment stables hier mercredi alors que les craintes de perturbations de l'approvisionnement pétrolier causées par la tempête Béryl se sont atténuées. Avant midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, était à 86,24 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en août, cédait 0,07% à 82,75 dollars. La veille, le prix de l'or noir avait grimpé après que l'ouragan Béryl a été temporairement classé en catégorie 5, la plus élevée avec des vents supérieurs à 252 km/h et des conséquences «potentiellement catastrophiques» sur les infrastructures pétrolières mexicaines ou américaines. Ce premier ouragan de la saison, particulièrement précoce, a depuis été relégué en catégorie 4, mardi après-midi. «La prime de risque liée à la tempête s'est considérablement érodée avec les dernières prévisions, selon lesquelles Béryl se transformerait en une simple tempête avant d'entrer dans le golfe du Mexique, constatent des observateurs du marché pétrolier». En début de séance, les prix étaient légèrement soutenus après que l'API, la fédération américaine des professionnels du secteur, a fait état mardi, pour la semaine achevée le 28 juin, d'une chute des réserves commerciales de brut d'environ 9,2 millions de barils. Une baisse des stocks de brut favorise traditionnellement les cours, mais l'API note dans le même temps une augmentation de 2,5 millions de barils pour l'essence la semaine dernière. Le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) sur l'état des stocks de pétrole est pour sa part attendu mercredi.