Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) considère que sa participation à l'élection présidentielle anticipée prévue le 7 septembre prochain est «un devoir et une responsabilité nationale». Par la voix de son président, Abdelaali Hassani Cherif, le MSP a estimé que cette échéance est l'occasion de promouvoir la pratique politique et de lutter contre les discours défaitistes. Dans une allocution prononcée lors d'une rencontre consacrée à l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle du 7 septembre, Hassani Cherif a affirmé que sa participation à cette échéance était «un devoir et une responsabilité nationale», soulignant que la prochaine Présidentielle sera l'occasion pour sa formation politique de «promouvoir la pratique politique, en proposant un programme tenant compte de la dimension nationale et prévoyant des réformes politiques et socio-économiques». Et d'ajouter qu'il comptait, à travers son programme électoral, placé sous le slogan : «La Présidentielle, une occasion pour le changement et la réforme», «lutter contre les discours défaitistes, protéger le front social et réaffirmer la position de l'Algérie à l'égard de sa cause centrale : la cause palestinienne». Par ailleurs, lors d'un rassemblement qu'il a organisé, mercredi dernier à la promenade des Sablettes (Alger), sous le slogan «Vive l'Algérie», avec la participation de plus de 8.000 jeunes représentants 58 wilayas du pays, et ce à l'occasion du 62e anniversaire de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, célébrée le 5 juillet, le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), a appelé, par la voix de son président, Mustapha Hidaoui, les jeunes et tous les citoyens à «participer massivement à l'élection présidentielle anticipée». Pour rappel, le 21 mars dernier, le Président Abdelmadjid Tebboune a décidé la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 7 septembre 2024. Il a signé, ensuite, le Décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour la tenue d'une élection présidentielle anticipée. Le même Décret présidentiel avait fixé le début de la révision exceptionnelle des listes électorales au mercredi 12 juin 2024 et sa clôture au jeudi 27 juin 2024. Durant les cinq prochains jours suivant l'annonce de la clôture de la révision exceptionnelle, tout citoyen dont le nom ne figurait pas sur la liste électorale pouvait présenter sa réclamation au président de la commission administrative électorale, au même titre que tout citoyen inscrit sur l'une des listes de la circonscription électorale pouvait faire une réclamation justifiée pour la radiation d'une personne indûment inscrite, comme le prévoit la loi organique relative au régime électoral.