Le Conseil du renouveau économique algérien (Crea), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) et l'Union générale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture libyenne (Gucc) ont appelé, avant-hier lundi, à Alger, à accélérer la création de zones de libre-échange et à établir des zones industrielles intelligentes dans les zones frontalières communes.C'était à l'occasion d'une rencontre de concertation qui a regroupé le président du Crea, Kamel Moula, celui de l'Utica, Samir Majoul, et le président de la Gucc, Mohammed Raied, à l'issue de laquelle, a indiqué un communiqué commun de ces trois organisations patronales, un mémorandum d'entente a été signé entre les trois parties pour acter de leur volonté de s'inscrire concrètement dans le développement économique commun aux trois pays. Les trois organisations patronales, a précisé la même source, ont convenu de créer un conseil de partenariat, qui se veut un mécanisme à même de contribuer à l'effort de complémentarité économique entre les trois pays, ont-ils indiqué dans un communiqué commun. «Ce conseil s'inscrit en droite ligne avec la volonté politique exprimée lors de la réunion de concertation au sommet qui avait réuni en avril dernier le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, le Président tunisien, Kais Saied, et le président du Conseil présidentiel de l'Etat libyen, Mohammed El Menfi, qui ont mis en avant leur détermination à conforter la sécurité, la stabilité et de raffermir la complémentarité économique dans les trois pays et toute la région», a fait savoir la même source. Ce mécanisme, lit-on à travers le communiqué commun de ces trois organisations patronales, permettra d'examiner la mise sur pied des partenariats à hautes valeurs ajoutées entre les opérateurs des trois pays, privés et publics et de les inscrire dans les chaînes de valeurs mondiales, indique encore le communiqué commun, soulignant l'importance de renforcer les bases du développement global bénéficiant directement aux peuples des trois pays. Convenant d'organiser des rencontres d'affaires et de partenariat de manière périodique réunissant les différents acteurs économiques des secteurs public et privé, alternativement dans les trois pays, et d'œuvrer à assurer une plus grande ouverture des marchés algérien, tunisien et libyen, le Crea, l'Utica et la Gucc ont mis en évidence leur engagement à renforcer le rôle du secteur privé dans les efforts communs visant le développement économique et commercial pour les trois pays, de manière à leur permettre de relever les défis actuels, et de s'adapter aux mutations économiques mondiales. Et mis en avant l'importance du sommet qui avait regroupé les Présidents des trois pays en avril dernier à Tunis dans la concrétisation des aspirations des peuples algérien, tunisien et libyen, pour la stabilité, le progrès et le développement. À l'issue de leur 1ère Réunion consultative tenue, fin avril dernier à Tunis, les dirigeants de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye ont souligné la nécessité d'unifier les positions et d'intensifier la concertation et la coordination pour renforcer les facteurs de sécurité, de stabilité et de développement dans la région et accroître sa résilience face aux mutations régionales et aux crises internationales successives. «Les dirigeants des trois pays frères, à savoir les Présidents Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed et Mohamed Younes El-Menfi, réunis au Palais de Carthage, sont convenus de l'organisation périodique de cette réunion, en alternance entre les trois pays afin de hisser les relations bilatérales privilégiées qui lient chaque pays à l'autre vers une nouvelle étape qualitative axée, au-delà du cadre bilatéral, sur la réflexion et l'action collectives», lit-on dans le communiqué final de cette Réunion consultative. Les dirigeants des trois pays ont également réaffirmé leur conviction commune quant à la nécessité d'unifier les positions et d'intensifier la concertation et la coordination pour renforcer les facteurs de sécurité, de stabilité et de développement dans toute la région et accroître sa résilience face aux mutations régionales et aux crises internationales successives d'ampleur dont les répercussions, a noté la même source, ne peuvent être affrontées par aucun pays individuellement, outre le besoin urgent pour les trois pays d'avoir une voix audible unifiée et une présence influente et effective dans les différents espaces d'appartenance régionaux et internationaux.