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Tous les enfants méritent notre compassion
A Ghaza ou à Majdal Shams
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 08 - 2024

Des personnes ayant pris la peine de proclamer avec une fierté glaçante qu'elles n'ont pas de place dans leur cœur pour s'apitoyer sur le sort des enfants de Gaza affichent soudain leur cœur qui saigne pour les enfants du Golan. En ces jours indescriptibles, nous continuons à découvrir combien de nuances de ténèbres il peut y avoir, ténèbres encore aggravées par le massacre des enfants de Majdal Shams. Combien de synonymes existe-t-il en hébreu pour le mot « horreur » ? Quels sont les autres mots du lexique que nous n'avons pas encore utilisés ? Tout est plongé dans une obscurité profonde et une pourriture nauséabonde. Des personnes ayant pris la peine de proclamer avec une fierté glaçante qu'ils n'ont pas de place dans leur cœur pour s'apitoyer sur le sort des enfants de Gaza affichent soudain leur cœur qui saigne pour les enfants de Majdal Shams. Apparemment, lorsque le gain politique du sang des enfants est du bon côté, il est plus facile d'être choqué. Les mêmes personnes qui ont conclu le 7 octobre que la réponse au massacre de civils, d'enfants et de femmes, était un besoin existentiel de massacrer des civils, des enfants et des femmes à Gaza, concluent après le terrible carnage de Majdal Shams que nous devons, vraiment, faire couler le sang des civils libanais, car sinon, comment apprendront-ils ? Peut-être est-ce là la définition de la fin de la civilisation ? Que la leçon de chaque sang versé est qu'il n'y a pas d'autre choix que d'en verser davantage ? C'est peut-être maintenant, alors qu'il semble qu'il n'y ait plus de sang dans les cœurs à cause du chagrin et de la terreur, qu'il convient de rappeler que les enfants ne sont pas censés « gagner » l'empathie de quiconque d'entre nous pour que leur vie soit sacrée. Il en va de même pour tous les civils, où qu'ils se trouvent. La question de savoir pour qui nous avons ou non de la compassion n'a absolument rien à voir avec le devoir de chacun, quel que soit son camp, de protéger la vie des civils, en particulier des enfants. Le fait que vous ayez de la compassion pour les enfants de Majdal Shams, mais pas pour les enfants de Gaza, témoigne de la pourriture de vos âmes sombres, et n'a aucune incidence sur le devoir de protéger la vie des enfants partout dans le monde en vertu du droit international, de la morale et de la conscience. Si votre pitié et votre empathie pour les enfants massacrés dépendent du gain politique que vous pouvez tirer de leur sang, vous êtes un peuple pourri qui a besoin d'une longue rééducation pour revenir dans la société humaine. Mais il faut mettre un terme au carnage inimaginable des enfants, où qu'ils se trouvent, et en premier lieu à Gaza, où des dizaines de milliers d'enfants ont déjà été exterminés et continuent d'être massacrés.
Orly Noy, figure israélienne

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