Le candidat du Front des forces socialistes (FFS) à la Présidentielle du 7 septembre, Youcef Aouchiche, a assuré, avant-hier samedi à Alger, que son programme électoral est un projet national démocratique élaboré, a-t-il dit, par les cadres du parti, des experts et des compétences scientifiques, qui couvre les domaines politique, économique, social et culturel.«Mon programme électoral donne la chance aux jeunes de construire l'avenir en s'inspirant de l'histoire révolutionnaire de notre pays riche en hauts faits, qui met en avant le rôle majeur de cette frange dans la transmission du flambeau pour bâtir l'avenir», a-t-il indiqué. Intervenant lors du Congrès national des cadres du FFS, à la salle Ibn Khaldoun à Alger, Youcef Aouchiche a fait savoir que son programme électoral propose des solutions aux problèmes posés dont, a-t-il poursuivi, le renforcement des pouvoirs du Parlement et des mécanismes de contrôle et la consécration de la décentralisation et de la démocratie participative. «Mon programme électoral consacre l'Etat social démocratique conformément à la Déclaration du 1er Novembre 1954 et l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens», a ajouté le candidat FFS à la présidentielle du 7 septembre. S'articulant autour du concept de ''Visions'', mon programme électoral, a encore indiqué Youcef Aouchiche, se veut le reflet des aspirations du peuple algérien à la liberté, à la dignité et à la justice. «Ce projet, que nous réaliserons ensemble, incarne les aspirations exprimés clairement et fortement par les Algériennes et les Algériens lors du soulèvement populaire pacifique du 22 février 2019. Notre programme électoral ''Visions'' prône le changement à travers une approche moderne, progressiste et de gauche, ancrée dans le peuple, mais sans tomber dans le populisme», a-t-il fait remarquer. Et d'affirmer que sa campagne pour la présidentielle sera menée dans un esprit d'unité, tant au niveau des objectifs que des actions. «Notre vision est claire, honnête et réaliste. Nos propos sont porteurs d'espoir et de propositions, loin des discours pessimistes ou fatalistes», a-t-il dit encore. Soulignant, au passage, son engagement à incarner le changement lors de ce scrutin, en visant à reconstruire l'Etat sur des bases démocratiques et en encourageant la participation politique de tous les segments de la société. Avant-hier samedi, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), Mohamed Charfi s'est dit satisfait des conditions dans lesquelles s'est déroulé le tirage au sort sur la répartition des plages horaires allouées aux interventions des candidats au titre de ''l'expression directe'' sur les médias audio-visuels publics, qui a eu lieu au centre international des Conférences (CIC) Abdelatif-Rahal à Alger, en prévision de la campagne électorale de la Présidentielle du 7 septembre. Ce qui rassure, a-t-il dit, quant aux préparatifs de cet important rendez-vous, en termes de moyens humains, de l'organisation ou de la logistique. Appelant, au passage, les électeurs à participer massivement au scrutin, dans le but de soutenir le processus démocratique. La Radio algérienne a dédié 4 chaînes pour la diffusion de l'expression directe des candidats sur 3 créneaux/jour, à raison de 3 plages dans chaque créneau pendant les 20 jours de la campagne du 15 août au 3 septembre. Tout comme la Télévision algérienne qui a également dédié 4 chaînes pour l'opération, portant le nombre total des plages pour chaque candidat à travers les médias audio-visuels publics, à 480 avec un volume horaire de 48 heures. Et que les plages d'intervention ont été fixées au niveau des médias audio-visuels publics, à savoir 6 minutes pour chaque intervention d'un candidat. Soit un volume horaire global des plages, de 1.440, soit 144 heures.