Les sportifs aux besoins spécifiques à Oran aspirent à « plus de soutien » lors du prochain mandat présidentiel, après les acquis obtenus dans différents secteurs, ce qui leur a permis de s'illustrer à l'échelle internationale. La présidentielle en Algérie, qui se tient samedi, coïncide avec les Jeux paralympiques qui se poursuivent à Paris (France), un rendez-vous dédié aux sportifs aux besoins spécifiques et auquel l'Algérie participe avec 26 athlètes dans quatre disciplines sportives. Avant même que le rideau ne tombe sur cet événement sportif international, les représentants algériens sont en train de briller en réalisant, jusqu'à présent, une très honorable récolte de onze médailles, dont six en or, ce qui a permis à la délégation algérienne de pointer provisoirement à la 22e place au niveau mondial et à la première position à la double échelle arabe et africaine. Ces performances traduisent l'intérêt particulier apporté par les pouvoirs publics à cette catégorie d'athlètes en leur offrant toutes les conditions d'une bonne préparation aux épreuves internationales, comme l'a souligné le sprinteur Skander Djamil à l'APS après avoir remporté, jeudi dernier, sa deuxième médaille d'or dans cette compétition, cette fois-ci sur le 400 mètres (T13). « Je remercie les pouvoirs publics pour le soutien particulier qu'ils nous accordent, non seulement en termes de moyens de préparation nécessaires, mais aussi sur le plan moral à travers les encouragements qu'on reçoit de leur part », s'est-il réjoui. Il s'agit là de l'une des directives mentionnées dans le communiqué ayant sanctionné la réunion du Conseil des ministres en mars dernier, qui a aussi affirmé que « la prise en charge de notre élite nationale, ne fait pas de distinction entre les élites participant aux Jeux olympiques et paralympiques, appelées à hisser le drapeau national dans les évènements sportifs internationaux ». De son côté, Abdelkader Boukafha, membre du club Mohamed Boudiaf (Oran), qui domine le volley-ball assis en Algérie depuis 15 saisons, a exprimé son vœu que les athlètes aux besoins spécifiques bénéficient de plus d'aide de la part du président de la République qui sera élu, mettant en exergue les acquis de cette catégorie de sportifs ces dernières années, « ce qui a contribué à cette participation historique de l'élite algérienne aux jeux Paralympiques actuels ». Même son de cloche chez Abdelkader Kafif, ancien entraîneur national de volley-ball assis qui a, en outre, souhaité que les résultats obtenus aux jeux Paralympiques de Paris-2024 « incitent le président de la République qui sera élu ce samedi à accorder davantage d'intérêt à cette catégorie d'athlètes pour réaliser davantage de performances ».
