Le club azuréen s'en souviendra encore pour longtemps, de ce qu'il a voulu faire de l'international algérien Youcef Atal. L'encre de l'histoire n'a pas encore séché, pour cause d'une story instagram controversée, Atal défile dans les tribunaux, et aujourd'hui contre toute attente le club est contraint de payer une lourde amende. Selon les informations révélées par L'Equipe, la FIFA a condamné l'OGC Nice, ancien club de Youcef Atal, à verser 100 000 euros au Racing Club Abidjan (RAC). Cette sanction découle d'un litige concernant la rupture unilatérale d'un partenariat qui liait le club français au club ivoirien. Ce partenariat prévoyait des compensations financières pour le RAC Abidjan en cas de revente de certains joueurs, rapporte le journal Fennecs Foot. C'est une affaire qui remonte à la décision de Nice de rompre cet accord, sans consultation préalable, après avoir transféré Ange Ahoussou à Pau et Jean N'Guessan à Metz. Le RAC Abidjan, selon les termes du contrat, devait toucher 30% des futures reventes des joueurs issus de leur centre de formation. La FIFA a donc tranché en faveur du club ivoirien, obligeant Nice à honorer ses engagements financiers. Le club ne croit pas de sitôt souffler. Les mauvaises traces ne s'effaceront pas facilement, le club va devoir répondre de ses faits, c'est pourquoi, le dossier est loin d'être rangé dans les tiroirs du club. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) doit encore se prononcer sur cette affaire, ce qui pourrait potentiellement aggraver la situation pour l'OGC Nice. Dur, dur sera la chute pour les dirigeants du club qui croyaient être protégés par… «En attendant, le club doit déjà s'acquitter de cette première somme, en attendant les suites judiciaires». Que va-t-il se passer maintenant ? Le club où Atal évoluait tranquillement peut assister lui aussi tranquillement, à ce qui va se passer. Et voilà, à force de vouloir faire du mal à autrui, les Niçois se sont brûlés les doigts. Avec un match gagné, une défaite et un nul, ces derniers ne sont pas au mieux de leur forme. «Cette condamnation peut être perçue comme un retour de bâton pour le club niçois, qui se retrouve aujourd'hui en difficulté après avoir pris des décisions controversées, notamment concernant la gestion de ses relations avec les autres clubs et certains de ses joueurs», conclut Fennecs Foot.