Le football national a bien marqué des personnalités du monde de football. Des passages qui réveillent des souvenirs qui cicatrisent les consciences, ce qui démontre que l'Algérie a toujours eu du respect a ses sélectionneurs étrangers. Lors d'une cérémonie de distinction au Forum international de Sarajevo qui a eu lieu ces dernières 48h, l'ex international des Verts, Vahid Halilhodžić, a présenté un film documentaire retraçant son parcours exceptionnel en tant que joueur et coach, en mettant en valeur, notamment, son rôle déterminant dans la qualification de l'équipe nationale algérienne au deuxième tour de la Coupe du monde 2014 au Brésil. «J'aurais aimé revivre ce que j'ai vécu» En décembre 2022, à «SO. Foot», il donnait des signes d'un sélectionneur qui regrette d'avoir quitté les Fennecs. Voilà ce qu'il exprimait «J'aurais aimé revivre ce que j'ai vécu avec l'Algérie. Partout où je passe, je suis reconnu comme l'entraîneur des Verts on a laissé une super impression. Le lendemain de l'élimination contre l'Allemagne, je suis allé dans un centre commercial de Porto Alegre pour acheter quelques souvenirs, au bout de 10 minutes il y avait 2000 ou 3000 personnes qui me portaient en triomphe. Tu imagines ça ?! J'ai gagné partout où je suis passé, en club, avec les différentes équipes nationales que j'ai eu à diriger. J'ai eu partout des résultats exceptionnels». Ces dernières années, coach Vahid a eu le remarquable exploit d'aligner quatre qualifications de suite en Coupe du Monde (2010 avec la Côte d'Ivoire, 2014 avec l'Algérie, 2018 avec le Japon et 2022 avec le Maroc). «C'est bizarre ! On me remercie à trois semaines du tournoi alors que j'ai travaillé sur tout. La logistique, le sportif... Et se faire remercier avant, c'est difficile de l'accepter. Je l'ai accepté, disons, difficilement ! Le plus important, c'est être honnête, je crois que je le suis, et partout où je suis passé j'ai pris les décisions qu'il fallait prendre», estime-t-il. En tout cas, la seule fois qu'il a pu mener une sélection au Mondial, il avait signé une qualification historique. C'était avec les Fennecs qu'il a emmenés au second tour du Mondial 2014 au Brésil avant de se faire sortir, après prolongations (défaite 2 buts à 1), par l'Allemagne, sacrée au terme de la compétition. Et cette cérémonie tombe à pic pour faire entendre ses réflexions, faire voire ses réalisations, et ses joies et ses attentes. Il les a exprimés, d'abord en adressant un message de respect et de reconnaissance aux Algériens, il dit rester accroché à l'accueil dont il a eu droit, lors de sa présence sur le sol algérien, notamment avec les autorités, les supporters et cadres gestionnaires du football national. Pour lui la comparaison avec les autres nations dont le royaume est immortalisé, est inarrêtable. Après tant d'années passées, Halilhodzic a tout dit, puisque l'image reste son allié pour faire revivre son ou ses parcours d'homme professionnel. Cette cérémonie de distinction est une bouffée d'oxygène en tant que joueur et entraîneur, notamment faisant référence au travail rôle déterminant mené dans la qualification de l'équipe nationale algérienne au deuxième tour de la Coupe du monde 2014 au Brésil. «Le message de Halilhodžić a particulièrement résonné avec les supporters algériens, qui se souviennent avec fierté de sa période à la tête de l'équipe nationale. Il a su insuffler un nouvel élan et a fait preuve d'un leadership remarquable, contribuant à faire briller le football algérien sur la scène internationale».