L'Algérie fait face à des attaques visant la mémoire historique de la part de la France et de son Président Emmanuel Macron, qui a refusé de reconnaître l'existence de la nation algérienne, a déclaré l'ambassadeur algérien à Moscou, Boumédiène Guennad. «La mémoire historique influence non seulement les relations internationales actuelles d'un pays, mais aussi la nature de ses liens futurs», a déclaré le diplomate lors d'une conférence de presse à TASS. Dans ce contexte, il a évoqué les relations entre la France et l'Algérie, qui a été sa colonie entre 1830 et 1962. «Lorsque des initiatives positives viennent de l'ancienne métropole, de bonnes relations se construisent. Mais ces dernières années, nous avons assisté à des attaques féroces contre la mémoire historique de l'Algérie, même de la part du président Macron, qui a publiquement contesté l'existence de la nation algérienne et mené une guerre contre la mémoire», a déclaré l'ambassadeur. Poursuivant le thème de la mémoire historique, le diplomate a mentionné le soutien international de l'URSS à la révolution en Algérie, ainsi que son aide au déminage des territoires algériens. Il a rappelé que le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait remis l'année dernière à Moscou l'ordre national du mérite à Andreï Pavlenko, vétéran de la brigade russe de déminage, qui avait participé au déminage de l'Algérie. «L'URSS a contribué au déminage de plus de 1,5 million de mines, en nettoyant une grande partie du pays et en partageant la technologie avec nos militaires pour qu'ils puissent continuer ce travail», a souligné l'ambassadeur.n