Une saisie de 3,6 tonnes de haschisch dissimulées dans une cargaison de farine de poisson, destinée à l'exportation, a révélé encore une fois le rôle croissant du Maroc dans le trafic de drogue vers l'Europe, mettant en lumière la complicité de certaines institutions dans ces opérations. Selon des sources médiatiques locales, lors d'une opération controversée, trois tonnes et 619 kilogrammes de haschisch extrait du cannabis ont été découvertes dans le port de Casablanca, cachées dans une cargaison en partance pour la Belgique. Cette opération, qui a mis en lumière l'implication d'une entreprise cotée à la Bourse de Casablanca, a provoqué une onde de choc dans les milieux économiques et sécuritaires, d'autant plus que la drogue a quitté un site de production officiel avec des procédures logistiques validées par un responsable des douanes. Les mêmes médias ont indiqué que les enquêtes préliminaires ont révélé l'existence d'un réseau complexe impliquant un chauffeur, des responsables au sein de l'usine, ainsi qu'un responsable douanier, renforçant ainsi l'hypothèse d'une complicité interne qui transforme le Maroc en un centre international de trafic de drogue.