La cérémonie de remise des crédits budgétaires pour la loi de finances 2025 a été, hier, l'occasion pour le ministre des Finances, Laaziz Faied, de confirmer la volonté des pouvoirs publics d'œuvrer à la réduction du « cash » dans les transactions financières.La gestion des risques liés à l'économie informelle et aux opérations en espèces sera rendue possible grâce au processus d'approfondissement des réformes économiques et de soutien à la stabilité, mais aussi à l'élargissement de l'assiette fiscale. L'année 2025 sera une année charnière dans ce but. On sait que d'importantes mesures dont l'entrée en vigueur est prévue à partir de janvier 2025, contenues dans la loi de finances 2025, visent la généralisation des moyens de paiement électronique, à même de renforcer la transparence des opérations et d'assurer leur traçabilité. 2025 sera l'année de la généralisation de l'utilisation des outils de paiement électronique, de l'intensification du recouvrement par les banques des fonds thésaurisés en dehors du circuit officiel, conformément aux dispositions de la loi de finances 2025 visant à encourager l'utilisation des outils de paiement électronique. C'est l'année de la mise en œuvre de la feuille de route relative au développement des moyens de paiement électronique et à la modernisation des services bancaires, qui fait l'objet d'une attention particulière du ministre des Finances qui a insisté, dernièrement, sur la nécessité de finaliser les projets dans les délais impartis et de lever les obstacles entravant la réalisation des objectifs tracés. Dans le même sens, le ministre des Finances a coprésidé, au début de cette année, avec la Haut-commissaire à la numérisation, au rang de ministre, Meriem Benmouloud, une réunion de coordination consacrée au suivi des activités de numérisation des services du domaine national et des impôts. Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de cadres du ministère et du Haut-commissariat à la numérisation, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la dynamique de transformation numérique et de la réalisation des objectifs de la numérisation globale. A l'entame de la réunion, le ministre des Finances a rappelé les réalisations importantes accomplies dans le cadre de la transformation numérique du secteur des finances, précisant que le processus est toujours en cours et nécessite un effort soutenu pour atteindre les objectifs. Il a en outre indiqué que cette réunion vise à « définir les défis auxquels fait face ce processus et à mettre en place des solutions pratiques pour les surmonter », ajoutant que la réussite de la numérisation du secteur financier « constituera une locomotive pour concrétiser les autres projets de numérisation dans d'autres secteurs, en vue d'une intégration numérique globale ». La réunion a également été l'occasion de souligner l'importance de la coopération étroite entre tous les acteurs afin d'atteindre les objectifs communs de la numérisation, ainsi que la nécessité de respecter les délais fixés et d'identifier de manière objective les problématiques pour les traiter efficacement. Hier, lors de la cérémonie de remise des crédits budgétaires pour la loi de finances 2025, le ministre des Finances a souligné que la réforme n'est pas de la seule responsabilité de son, et que la réforme mais que c'est un projet national global dont la responsabilité est partagée, et qu'il il n'y a pas de place pour l'inaction. Concernant la loi de finances 2025, elle a été bien pensée, at-il souligné, et le budget était élevé pour mettre en œuvre les projets, notant que cette loi œuvrera à l'intégration des opérateurs économiques non déclarés. Il a déclaré que 2025 est l'année de la mise en œuvre et que la loi de finances et constitue une étape sérieuse pour assurer le bien-être des citoyens et protéger le pouvoir d'achat. A ce propos, au début de cette année, la Direction générale des impôts (DGI) a rappelé dans un communiqué, les principales dispositions fiscales contenues dans la loi de finances pour l'année 2025 (LF 2025), visant principalement à renforcer le pouvoir d'achat et encourager les investissements économiques. Ces dispositions s'articulent essentiellement autour de cinq grands axes : la protection du pouvoir d'achat du citoyen, le soutien à l'investissement et à la protection de l'économie nationale, le renforcement de la conformité et de l'équité fiscale ainsi que l'inclusion financière, la simplification et l'harmonisation des procédures fiscales, et la mobilisation des ressources fiscales.