En prévision de l'arrivée prochaine du mois sacré du Ramadhan, le ministère du Commerce Intérieur et du Contrôle du Marché a tracé un vaste programme pour assurer une alimentation nette et un approvisionnement permanent en tous genres de produits alimentaires sur le marché national.Pour soutenir les citoyens, la tutelle a même prévu l'importation, en plusieurs tonnes, de la viande rouge et blanche. Reboucher le trou pour assurer le comble et combattre la pénurie, sans oublier la spéculation aussi, l'Etat, et à travers le ministère du Commerce Intérieur et du Contrôle du Marché, veut rendre le Ramadhan 2025 une période agréable et tranquille pour les citoyens et leurs poches. Le directeur général du contrôle et de la répression des fraudes au ministère du Commerce intérieur et du Contrôle du Marché, Mohamed Mezghache, a annoncé, hier mercredi à Alger sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, que «13.000 tonnes de viande rouge et 15.000 tonnes de viande blanche seront importées pour assurer leurs disponibilités tout au long du mois sacré du Ramadhan», a-t-il informé. «Cela a été fait après avoir étudié le niveau de production locale, qui s'élève actuellement à 35.000 tonnes de viande blanche», dira Mohamed Mezghache. Ce dernier a révélé, lors de son intervention dans l'émission ''L'Invité de la matinée'' sur la Chaîne I de la Radio algérienne, que dans le cadre des préparatifs du mois sacré, des bovins vivants seront abattus pour soutenir le marché national. Dans le même contexte, le représentant du ministère du Commerce Intérieur a ajouté que «le ministère du Commerce intérieur et du Contrôle du Marché a tenu des réunions consultatives en coordination avec les ministères de l'Industrie et du Commerce, avec la participation des opérateurs économiques, des associations professionnelles, du Syndicat des commerçants et du Syndicat des agriculteurs afin de faire face à toutes les fluctuations que les marchés peuvent connaître pendant le mois sacré», a fait observer le DG auprès du ministère du Commerce Intérieur. Parallèlement à ces mesures, Mezghache a révélé que des opérations de «contrôle et d'accompagnement» sur le terrain seront menées pour suivre de près les unités de production et la chaîne de distribution du gros au détail, tout en garantissant la qualité et le prix du produit. Afin d'assurer la continuité des opérations d'approvisionnement et de répondre aux besoins des citoyens, l'invité de la Chaîne I de la Radio algérienne a souligné que «le système de surveillance instantanée et l'inclusion des informations dans les plate-formes numériques permettent de suivre, en temps réel, le niveau de production au niveau de toutes les unités et le réseau de distribution pour assurer sa disponibilité dans l'ensemble des 58 wilayas du pays», a-t-il assuré et rassuré sur les ondes de la Chaîne I. Concernant le phénomène de la spéculation, le DG du Commerce Intérieur, Mohamed Mezghache a rassuré les citoyens d'une mobilisation de l'Etat pour lutter et venir à bout de cette criminalité économique en tenant des paroles fortes : «Nous travaillons pour faire inonder le marché de toutes sortes de céréales, d'huile de table et de sucre pour lutter contre la spéculation», a-t-il soutenu. L'hôte de l'émission ''L'invité de la matinée'' a souligné, dans son résumé sur les céréales, que «le ministère pompe des quantités supplémentaires de tous les types de céréales pour lutter contre la spéculation et toutes sortes de fluctuation potentielle sur les marchés, en plus d'augmenter la production de sucre passant de 1.900 tonnes par jour jusqu'à 4.200 tonnes quotidiennement et de l'huile de 1.800 à 3.600 tonnes par jour. Ceci après l'entrée en production d'autres unités de production qui travaillent sur le broyage des graines de soja», c'est ce qu'a affirmé, hier mercredi, le responsable au ministère du Commerce Intérieur sur les ondes de la Chaîne I. Selon lui, «le défi immédiat est de réaliser un recensement précis des capacités de production et de déterminer les indicateurs de consommation», dira Mohamed Mezghache. Toutes ces mesures, ajoute-t-il, «s'inscrivent dans le cadre d'un recensement effectué par le ministère qui porte sur la capacité de production de tous les matériaux, ainsi que sur l'étude et la détermination des indicateurs de consommation», a expliqué le même responsable, tout en dévoilant la date précise du lancement du recensement en déclarant qu'«il débutera plus précisément à la fin de ce mois en cours». Le ministère travaille également, selon le même intervenant, à réguler les réseaux de distribution et à unifier les prix réglementés à travers l'ensemble des wilayas du pays.