Le diabète et la place des médicaments biosimilaires dans le traitement de la maladie, étant une réalité algérienne, Biocare Groupe a organisé une conférence de presse mardi pour faire dans la sensibilisation, mais aussi nous renseigner un peu plus sur cette pathologie qui touche 15% de la population algérienne âgée de 18 à 69 ans, soit environ 4 millions de personnes, dont 1,5 million de personnes qui nécessite un traitement par insuline. A cet effet, le Dr Faiza Ouahioune, directrice médicale de Biocare Groupe a mené les débats en compagnie du professeur Amar Tebaibia, chef de service EPH El-Biar (Birtraria) pour éclairer notre lanterne mais aussi et surtout, celle des patients. Ce dernier a fait un état des lieux qui nous interpelle, tellement les chiffres sont effrayants. Une éducation thérapeutique s'impose si l'on veut éviter de voir cette maladie prendre des proportions plus qu'alarmante. Des causes jusqu'aux remèdes, le professeur Amar Tebaibia nous a fait découvrir les médicaments biosimilaires, connu aussi sous le nom de produits biologiques puisque fabriqués à partir de tissu humain, animal ou de microorganisme. D'ailleurs, ces derniers, précise-t-on, sont tout aussi efficace que les autres avec un meilleur coût, donc plus accessible. Le Dr Faiza Ouahioune a, à son tour, dévoilé les nouveautés de son groupe en évoquant les 3 types : insulines lentes, insulines rapides et insulines mixtes, qui sont une association des deux premières. Mais aussi et surtout cette première insuline Glarus qui est fabriquée en Full Process par des équipes de techniciens algériens, conformément aux normes les plus rigoureuses de l'industrie pharmaceutique et au respect des bonnes pratiques de fabrication, alors que les insulines prescrites, jusque-là en Algérie, étaient importées, et aucun laboratoire, notamment les multinationales, n'avaient engagé des projets d'investissement industriels dans la production des insulines en Algérie, rendant la facture d'importation des produits finis importante d'année en année. Aujourd'hui, la production nationale est incontournable pour préserver la souveraineté du pays, et assurer la sécurité et l'indépendance sanitaire pour le patient algérien. «Avec un investissement de plus de 5 milliards de dinars dédié à l'insuline Glarus, et une capacité installée de 12 millions de boites dépassant largement les besoins du marché algérien, Biocare Biotech, a permis une économie en devise de l'ordre de 120 millions d'euros d'importation de produits finis avec de réelles perspectives pour l'exportation», est-t-il noté. Aussi, et avec une vision lointaine qui s'inscrit parfaitement dans les orientations des pouvoirs publics, qui «ne cessent d'encourager la couverture des besoins des patients en médicaments par la production nationale visant la réduction de la dépendance de l'importation et la baisse de la facture en devise, Biocare Biotech a lancé, en septembre 2024, la production des deux insulines Aspart sous le nom commercial BioRapid® et BioMix®».
