Il est facile de dire «Ana wlid Elmdiya», mais difficile d'en être digne. Celui qui représente vraiment sa ville ne jette jamais ses déchets dans ses rues historiques, ni ne contribue à enlaidir son environnement. Un authentique habitant ne profite jamais des plus faibles, ne vole pas les anciens, et ne ternit pas la solidarité de la communauté. La personne fidèle aux valeurs de Médéa ne s'abaisse pas à empoisonner ses voisins avec des pratiques honteuses. Le véritable héritier de cette ville respecte ses aînés : il leur parle avec modestie et courtoisie, et évite toute attitude indigne devant eux. Il protège les femmes et les enfants de son quartier, plutôt que de se livrer à des comportements déplacés ou nuisibles. Celui qui incarne l'honneur de Médéa agit avec courage pour défendre les opprimés et les bonnes causes, pas pour intimider ou nuire. Être digne de Médéa, c'est être propre dans son apparence, irréprochable dans son langage, et généreux envers ceux qui en ont besoin. Une personne digne de cette identité ne se livre pas à la vulgarité ni à la violence, mais incarne la sagesse et la droiture. Elle ne cherche pas à imposer sa force par la peur, mais par le respect et la justice. Les véritables enfants de Médéa, ceux qui ont grandi dans ses quartiers emblématiques comme Aouinet Belhassna, Gambetta, Kouala, Tibhirine , Rmali, Msallah, Takbou, Bati ou Merdjechkir, portaient les valeurs d'entraide et de dignité qui faisaient la fierté de la ville. Aujourd'hui, il est temps de restaurer cette image et de rappeler que ceux qui salissent ce nom ne peuvent en être les vrais représentants. Celui qui aime Médéa agit pour la servir, pour en préserver la beauté et pour en défendre les valeurs.