La gestion des Assemblées populaires communales (APC) est devenue, ces dernières années, un véritable casse- tête que les élus ont du mal à affronter, pour tenter de calmer des populations en pleine effervescence. Un problème à la limite très complexe, si l'on tient compte des déficits enregistrés mais qui semblent ne pas être pris en compte. Ceci, d'une manière générale. Par contre, sous d'autres cieux, plusieurs APC , fonctionnent normalement et ne sont soumis à aucune pression d'ordre contestataire. Suivons ce court témoignage d'un citoyen qui nous cite l'une des raisons ayant causé ces mécontentements légitimes certes, mais parfois inadmissibles, si l'on tient compte des dépassements que cela engendrait : « Ce que nous demandons à nos représentants, c'est tout simplement de parfaire aux exigences de tout ce beau monde qui n'attendait d'eux que la concrétisation des promesses électorales mises en avant, durant la campagne . »Pour rappel, cet inconvénient qui tend à s'éterniser, impose d'être sujet à une longue réflexion. Ce qui permettra d'avoir une meilleure visibilité sur les moyens qu'il faudrait engager et les résultats qui suivraient juste après. Pourtant, du côté des pouvoirs publics, rien n'a été laissé au hasard, puisque celui-ci a été débattu aussi bien en conseil des ministres que lors de la réunion tenue avec les walis où, le président de la république, M. Abdelmadjid Tebboune, n'avait eu de cesse à rappeler aux élus, la nécessité d'associer le citoyen afin de remédier aux déficits enregistrés et par là même, mettre en œuvre les mécanismes adéquats, en mesure de parvenir à des solutions appropriées permettant ainsi à mettre le citoyen sous de meilleures auspices. Ceci, d'une manière générale. Mais, s'agissant de la commune d'Akbou, ce souci se Présente autrement. Selon les données recueillies auprès de l'APC, « cette ville, qui jouissait de par le passé, d'une assise financière saillante émanant pour la plupart de rentrées fiscales dues aux entreprises déjà en place ainsi que d'autres recettes budgétaires liées à la location des marchés urbains et d'autres grandes surfaces, s'est vue ces derniers temps, amputée de l'une qui faisait autrefois la plus importante de ses recettes. A savoir, les recettes fiscales dues aux complexe industriel ne font plus partie de la trésorerie de la commune. Ce qui aurait quelque peu fragilisé cette dynamique affichée au début et causé un ralentissement même, du plan d'action visant à inscrire d'autres projets qui contribueraient à améliorer les conditions de vie des citoyens et offrir une meilleure physionomie à la ville ». Concernant l'actualité de cette commune en matière d'emploi, il serait utile de préciser qu'à ce stade, le seul secteur pourvoyeur de postes de travail et d'absorber un nombre important de chômeurs, venant de régions diverses, reste le secteur industriel réparti sur différentes filières. D'autres opportunités liées à l'investissement viennent se greffer au répertoire déjà étoffé, notamment en matière de nouveaux projets de mise à niveau du secteur urbain et d'autres grands projets structurants. – Selon M. Salhi Mouloud, président de l'APC : « Je dois dire qu'en matière d'équipements, notre commune ne souffre d'aucun déficit qui soit lié ou, nécessitant une couverture financière. Je profite à ce stade d'élucidation pour dire à notre population qu'un pan fort appréciable du programme mis en exergue durant notre campagne, a été soit, réalisé ou, en voie de l'être. » Et d'ajouter : « Ce à quoi nous tenons beaucoup pour satisfaire une jeunesse désillusionnée et ne savant où, se donner de la tête. C'est bien entendu, l'achèvement des travaux du stade des martyrs, dont le taux d'avancement est on ne peut plus satisfaisant, si l'on se réfère aux moyens dont dispose la commune et affecté au profit de ce projet.» Certes, ce joyau dont la naissance remonte à quelques décennies de cela, avait nécessité des efforts considérables pour les élus qui avaient consenti d'énormes sacrifices afin de finaliser tout ce qui avait trait aux documents nécessitant sa mise en chantier. D'après toujours M. Salhi : « Cette opération coup de tête, qui avait fait un grand bruit au sein de toute la région ne devrait pas être sous-estimée ou considérée comme une mince affaire. La sincérité oblige à dire que cela avait fallu la conjugaison d'intenses efforts aussi bien de l'exécutif que d'autres partenaires immédiats que nous tenons de tout cœur à remercier pour leur implication directe ou indirecte. Parvenir en ces moments chauds de nos rues à calmer cette euphorie collective qui animaient nos concitoyens relevait aux yeux des curieux qui qualifiaient notre projet de « chimérique »d'impossible, eu égard à une forte participation de jeunes qui sillonnaient les artères principales de la ville. Dire que, ces ardeurs si on devait les expliquer, seraient nées des retards injustifiés, enregistrés des périodes opaques – si on ose dire – qui avaient précédé notre mandat, et qui à mon sens, avaient été tout à fait légitimes du point de vue de l'absence d'accompagnement que devraient avoir les élus envers cette relève que sont nos jeunes. N'oublions pas que cette masse qui ne respire que le sport, n'avait aucun autre refuge pour se désaltérer et se débarrasser de ses boules de stress qui la hantai. Aujourd'hui donc, l'espoir est permis et à la lumière du rythme où en vont les choses, je parie fort que notre jeunesse ne tardera pas à voir ce grand complexe urbain du stade des Martyrs, qui dispose de toutes les perfections correspondantes à son statut (Bâtiments servant d'hébergement aux joueurs et hôtes sportives de passage, restaurant haut standing, cafeteria, bloc administratif, sanitaires et douches, locaux commerciaux et un parking sous terrain prévu pour abriter quelques 250 véhicules. N'est-ce pas là, un projet structurant qui n'avait pourtant,fait l'objet d'aucune demande d'offre aux entreprises étrangères, tous les travaux liés aussi bien à son architecture qu'aux transformations opérées, avaient été exécutés par des entreprises nationales. Sans trop verser dans l'évocation des étapes traversées, notre objectif est de permettre sans doute à notre jeunesse de retrouver la liesse qui lui manquait et caresser de fait, la verdure scintillante des grandes arènes ». Aussi, faut-il signaler que d'autres efforts liés à la vulgarisation de toutes les richesses de la commune avaient été hissé haut et fort par M. Salhi qui, en sa qualité de bon orateur qui épouse l'éthique par son verbe cru et dru . Ce qui rend les liens plus fluide et plus souple, garantissant de fait une communication attrayante, il avait tout de même réussi à se faire entendre au-delà des frontières de la wilaya. Ses sauts aux longueurs prometteuses n'avaient pu voir le jour, si ce n'est, l'esprit collégial, la complicité et l'adhésion de tous ceux qui portaient et portent encore Akbou dans le cœur. Autrement dit, c'est grâce à la maturité de l'exécutif en place, des membres de l'opposition siégeant au sein des assemblées et de l'ensemble des partenaires qui avaient entériné les points cruciaux, liés aussi bien aux projets de réalisations ou de transformations qu'aux initiatives allant dans le sens à promouvoir cette cité au rang d'une ville satellite apte à faire face à d'autres défis. Rym. A