En l'espace de quelques années seulement, la commune d'Ouled Sidi Mihoub a subi une métamorphose totale, qui, au lieu de lui apporter des attributs positifs, devant la hisser au rang d'agglomération moderne, l'ont, au contraire, fait régresser de manière significative. Insécurité, dégradation des routes, manque d'infrastructures de loisir. C'est à se demander, l'origine de toute cette délinquance qui subsiste dans les nouvelles cités de la commune. La ville affiche, aujourd'hui, des allures gigantesques, mais ne pourrait, aucunement, prétendre à une quelconque homogénéité, en matière d'agencement urbain. De nouvelles cités et lotissements ont été implantés au noyau du village, pour former au final, une agglomération qui s'étend sur plusieurs hectares. La commune a connu, ces dernières années, un petit afflux de population, en 2024 avec l'arrivé des bénéficiaires de la première tranche d'AADL qui comptait 60 familles, vient ensuite la deuxième tranche, arrivée en janvier 2025 et qui comptait 260 familles, ajoutant à cela 1.200 familles qui ont bénéficié du logement social. «Les routes n'ont pas été refaites depuis des années. Les déplacements en ville sont devenus difficiles, et quand il pleut, c'est le cauchemar, on a de la boue plein les chaussures », nous dit-t-on, dans chaque coin de rue. Les habitants de la commune, qui affirment que leur quotidien devient «de plus en plus difficile», adressent une énième prière aux autorités locales, leur demandant de se pencher sur le problème de la dégradation de leurs routes, ce qui contribue à les isoler, un peu plus. Outre les nids de poule, pour ne pas dire des cratères en nombre incalculable, sur l'artère principale, la place du marché fait, aussi, office de station de bus.