Pas moins de sept chefs de daïra sont en effet concernés par un mouvement déjà approuvé, dont la liste a été rendue publique, et qui sont appelés à quitter leur poste. Ainsi, tous les responsables qui auront passé plus de cinq années à la tête de la daïra sont concernés par ce mouvement. Tous ne seront cependant pas appelés à exercer de nouveau la même fonction, à l'exemple du chef de daïra de Mohammadia, qui a été promu secrétaire général de la wilaya de Msila, ou du chef de daïra de Tizi,qui n'occupera plus dorénavant un poste de responsabilité, puisque démis de ses fonctions. Des voix non autorisées dans les dédales des administrations donnent même des précisions aux causes de son limogeage, pour des histoires de passeport «Hadj» ou des certificats de résidence de complaisance qui ont été établi au profit de personnes qui ne résident pas sur le territoire de la wilaya,mais ayant des liens familiaux avec le chef de daïra. Une imagination créative et douteuse ou les exemples ne manquent pourtant pas dans ce qu'il y a comme magouilles dans la wilaya de Mascara, ce qui dépasse l'entendement. C'est la décadentsia mascarienne. Pour les sept autres chefs daïra touchés par le mouvement, on citera celui de Sidi-Bouhnifia qui a été muté dans les mêmes fonctions à Tébessa, de celui de la daïra de Sig vers Naâma, de Ain Fares à la daïra de Sétif, quant au chef de daïra de Ghriss, il s'est vu confié les mêmes fonctions à Bouira, le chef de la daira de Oued El-Abtal ira à Tiaret et celui de Zahana a été désigné dans une daïra de la wilaya de Tlemcen. Enfin, ce mouvement partiel des chefs de daïra a touché neuf localités sur les seize que compte la wilaya. Les observateurs avertis tablent sur un nettoyage de fond qui touchera le reste des daïra savant la fin de l'année.