L'auditorium de Targa-Ouzemour de l'université de Béjaïa a abrité du 26 au 28 octobre un important consortium dans le cadre d'une coopération euro-méditerranéenne et d'échanges académiques. Un cadre pour les étudiants, enseignants, chercheurs pour bénéficier d'une période d'étude, d'enseignement ou de recherche dans l'arc euro-méditerranéen. En présence de tous les partenaires, le programme Averroès est financé par la commission européenne. Il permet l'octroi de 326 bourses de mobilité pour l'année 2008, 09 entre 20 universités (9 du Maghreb et 11 d'Europe). Véritable cadre d'échanges qui vise divers objectifs à même d'intensifier, de promouvoir, d'améliorer et consolider ces contacts, et ces flux académiques. Plusieurs thématiques sont couvertes par le projet, autant dans les sciences naturelles et médicales, les sciences de l'ingénieur, technologie, que les sciences économiques humaines et sociales… L'opportunité a été également offerte pour évaluer les premiers résultats du programme d'échanges Averroès, et de tracer la stratégie de mobilité 2009, projet de coopération, séminaires, accompagnement et insertion culturelle. Les journées ont été animées par le Pr Djoudi Merabet, et l'équipe Averroès représentée par Michel Dumas. Certaines branches sont éliminées, d'autres y sont favorisées et touchent essentiellement le bâtiment, les travaux publics, le textile, la gestion et l'artisanat dont le renouveau constitue un attrait particulier. Ces formations sont dispensées en postes résidentiels. L'apprentissage est également une formule pour laquelle des efforts sont consentis et se poursuivent. Plus d'un millier de postes est proposé pour tous les niveaux et les tranches d'âge allant de 19 à 30 ans. Des femmes bénéficient de cette dérogation d'âge, avec l'accord de la commission communale. Le volet enseignement professionnel est une autre formule envisagée. Le stagiaire muni d'un BTS ou d'un LMD, a des perspectives d'approfondir son cursus, ou rejoindre le monde du travail. La formation professionnelle s'impose de nos jours comme un préalable à l'entrée au marché du travail, et au monde actif. De plus en plus exigeante en matière de qualité, cette exigence interpelle également les pouvoirs publics qui se doivent de multiplier ces annexes et les implanter à tous les niveaux pour y toucher les zones les plus reculées et toutes les tranches d'âges. «On ne naît pas artisan, on le devient». Les possibilités doivent être données à tous pour concrétiser cet adage.