Berraf a été l'invité du forum d'Echibek, hier, à la maison de la presse. Berraf d'emblée a précisé, «l'AGO et AGE du COA se tiendront au cours d'une réunion ordinaire et l'élection constitue un point de l'ordre du jour (art.11). L'AGO est organisée sur décision du président à la date qu'il jugera utile d'arrêter (article 8) en concertation avec le conseil exécutif. Elle est programmée pour le 4 décembre prochain pour permettre à l'exécutif et aux présidents des fédérations de présenter leur bilan à leur assemblée. Il dira, «il est inadmissible qu'on ne présente pas de bilan à l'AG des élus dans des assemblées composées principalement de désignés». Il dira aussi que le CIO n'a jamais été sollicité par le COA pour des affaires du sport algérien, «le COA se conforme toujours à la légalité en application des lois algériennes et de la charte olympique notamment». Le CIO a été saisi par des personnes bien connues pour demander le report de l'AGE au 4 décembre. Ce report, dira Berraf, est dû à moi en personne en concertation avec le comité exécutif et selon nos prérogatives». Il enchaîne «le CIO n'est jamais intervenu pour reporter l'AGO. Il a conforté notre position. Ce report a été décidé afin d'éviter tout dérapage et dans le souci de sagesse et de responsabilité». Berraf dans un franc parlé estime, «aucune partie ne peut s'ingérer dans les affaires du COA conformément à la charte olympique». Fier des réalisations du COA qui est une institution stratégique, le président du COA ne mâche pas ses mot en soutenant, «nous ne permettons pas à que ceux ont travaillé inlassablement soient critiqués injustement et exclus. La presse a joué un rôle important pour propager les idéaux olympiques». Pour ce qui est des sanctions, l'orateur dira, «plusieurs responsables ont failli à leur tâche lors des derniers jeux olympiques à Pékin. Il s'agit de Benmessoula et Boubrit (Den d'athlétisme) qui ont refusé d'accompagner leurs athlètes». L'orateur précise, «seuls deux candidats sont en cause, il s'agit de Larfaoui et du président sortant M. Berraf».