Noreddine Boucetta, président de la Fédération algérienne des diabétiques, et de l'association locale El-Amel de Relizane, a appelé, lors d'une journée organisée au lycée Adda Benada du chef-lieu de wilaya au profit des élèves atteints de cette maladie, les pouvoirs publics à une meilleure prise en charge de cette masse juvénile, qui est notre boule de cristal, pour lui permettre un accès moins onéreux aux soins. De nombreux diabétiques, approchés au niveau du siège de cette association, sis au chef-lieu de la wilaya, ont profité de notre présence pour réitérer leurs préoccupations, la principale consistant en la gratuité de l'insuline au moins, ont-ils dit, «pour les malades démunis, le traitement étant pris trois fois par jour, pour un coût mensuel de 1 500 DA». Plusieurs malades nécessiteux atteints du diabète de type II, soumis à une médication coûteuse, ont demandé également à être pris en charge. Des parents d'élèves diabétiques, rencontrés sur place, ont, pour leur part, tenu à adresser un appel aux responsables du secteur de l'éducation, les exhortant à prendre en compte la spécificité de ces enfants en faisant preuve de «plus de compréhension» à leur égard, et en leur permettant au besoin de «sortir des classes autant que nécessaire», afin de leur éviter les complications de la maladie.