On n'est pas sur scène théâtrale, mais on est en pleine séance de la session du tribunal criminel près de la cour d'Oran, pour le jugement d'affaire de l'accusé M. A., âgé de 30 ans, qui a comparu pour répondre aux griefs retenus à son encontre sur le dossier de l'affaire survenue le 22 du mois de juillet 2008 à Hamy Sabah Oran, nous retenons que ça qui n'est pas du tout une blague ni une plaisanterie à voir, ce qu'a répondu l'accusé à l'avocat de la famille du défunt (qu'il pensait avoir écrasé une caisse de limonade et non un septuagénaire). L'accusé faisant fonction de graisseur et de gardien du parc poursuivi pour homicide volontaire, conduite sans permis de conduire et tentative de fuite sans porter secours à ce vieillard. Le jour de ce drame, M. A., manœuvrait un camion poids lourd de 10 tonnes en écrasant le septuagénaire âgé de 71 ans, un retraité des ponts et chaussées qui discutait avec sa fille au bord de son véhicule léger garé devant sa maison familiale, lorsque tout à coup surgit un camion de 10 tonnes manœuvré par l'accusé M. A., écrasant sa victime, le nommé B. M. De peur, le vieillard entre en altercation avec ce chauffard de ce camion démon criminel, quant M. A. perd son contrôle et démarre comme un fou, une manœuvre comme dans un film policier américain écrasa sa victime. B. M., en le mettant carrément sous les roues de ce poids lourd, prendra la fuite et se fait rattraper quelques heures plus tard, après avoir commis ce drame irréparable et impardonnable, devant la justice. La fille de la victime est restée sous le choc et reste encore stressée par cette horrible scène, dont le rapport de l'autopsie sera bien sûr accablant, les viscères du vieil homme éclatèrent le poids de cet engin de 10 tonnes. Présenté devant le magistrat instructeur, le mis en cause M. A. a tenté de tout rejeter les accusations portées à son encontre, confirma sa culpabilité, quant à l'audience d'avant-hier, l'accusé M. A., tentera de nouveau de se disculper tout en s'expliquant qu'il ignorait d'avoir écrasé ce septuagénaire, le magistrat lui répliqua : «je veux bien vous croire, mais si c'était bien le cas pourquoi avoir fui», plus de précisions du magistrat qui l'interroge encore l'informant que le camion ne vous appartient pas et vous l'avez manœuvré sans autorisation de son propriétaire en plus vous n'avez pas de permis de conduire, le rappela de sa fonction limitée, gardien du parc et graisseur, «enfin, vous avez piétiné donc la loi et la réglementation en manœuvrant un engin qui vous n' appartient pas déjà, c'est une grave infraction et abus de confiance. La parole fut accordée à l'avocat de la famille endeuillée de la victime mettant en cause les dégâts moraux à toute cette famille bouleversée de cet horrible accident. Le représentant du ministère public prend la parole trouva peu de mot pour définir cet acte odieux mettant en cause en prononçant la peine de 15 années de réclusion criminelle à M. A., dont la défense ne trouva à plaire les circonstances atténuantes, enfin, qu'aux termes des délibérations, les circonstances refusées ni remise de peine, 400 000 DA à verser à la veuve de la victime et 200 000 DA à chacun des enfants de la victime à titre de dommage.