,A chaque fois que les résultats ne riment pas avec les attentes des équipes, le premier fusible qui saute est l'entraîneur. Le CA Bordj Bou-Arreridj a ainsi, malgré la cinquième place et les 26 points, démis de ses fonctions son entraîneur Mohamed Henkouche. Après Khezzar, Henkouche est le deuxième entraîneur qui vient de passer à la trappe. La raison avancée par les dirigeants de l'équipe est que l'entraîneur veut changer de club. Il ne se sentait pas à l'aise. Les supporters se demandent s'il n'y a pas d'autres raisons qui ont poussé Henkouche à quitter le CABBA. Notons que l'arrivée de cet entraîneur n'a pas été du goût de tout le monde à Bordj Bou-Arreridj. On avait reproché à Yahia Aktouf de prendre des décisions hâtivement. D'ailleurs, l'équipe n'a pas évolué et le jeu est resté le même. «Les joueurs gèrent la partie sans aucune touche tactique apparente», disent les supporters bordjiens. L'équipe avait alors réalisé sa piètre prestation de cette phase allée de la saison tout en sachant qu'elle n'est plus stable. Ce fut la goutte qui a fait déborder le vase. Les supporters présents au stade du 20-Août, après 6 matchs à huis clos, découvrent une équipe en dérive et un encadrement trop passif. Les Criquets n'avaient ménagé personne notamment, le comité qui a dû subir les foudres d'une foule exacerbée. Pour absorber la colère généralisée, plusieurs dirigeants avaient pointé du doigt l'entraîneur et ont exprimé leur souhait de démettre Henkouche de ses fonctions, surtout après le retour de Yahia Aktouf à la tête de l'équipe. Chose qui s'est confirmée lors d'une réunion restreinte du comité, suivie d'une autre entre le président de l'équipe et l'entraîneur. Ils s'étaient mis d'accord pour se séparer à l'amiable surtout que les deux parties sont liées par un contrat stipulant un arrangement en cas de défection d'un signataire. La partie pécuniaire est un secret de Sphinx à Bordj Bou-Arreridj. Le comité qui se veut transparent n'a jamais communiqué ses clauses financières. Même certains adhérents ne sont pas au courant ou ne sont pas avisés à temps et n'ont accès à l'information que lors des assemblées générales. Pour l'instant, tout le monde est d'accord sur un point, qui va sûrement ramener la stabilité au club. «Arrêtons de changer les entraîneurs ! Pour le CABBA, il y a Azziz Abbès, qui a toujours été présent et n'a jamais fuit l'équipe et en plus possède des qualités et des connaissances très louables dans ce domaine».