Cette semaine sera marquée par des souvenirs amers, qu'il faut quand même se remémorer. Il y a une année le régime criminel sioniste avait lancé son attaque contre la bande de Ghaza : une année depuis que les obus au phosphore et autres armes de mort et de destruction ont été lâchés abjectement sur une population civile sans défense. Une année depuis que les populations du monde ont manifesté contre ce type de crime contre l'humanité. Un génocide qui, rappelons-le, avait causé la mort de 1 440 palestiniens, dont 431 enfants, alors que 5 380 autres palestiniens ont été blessés et 21 000 maisons et autres infrastructures vitales détruites. Les 1,5 million de Palestiniens de la bande de Ghaza assiégée, dont la majorité sont des réfugiés violemment expulsés de leurs maisons par les forces sionistes en 1948, ont été soumis à trois semaines de terrorisme d'Etat sioniste continu, pendant lesquelles les avions de guerre ont systématiquement visé les zones civiles, réduit des quartiers entiers et l'infrastructure civile vitale à des masses de gravats, et partiellement détruit de nombreuses écoles, dont plusieurs étaient gérées par les Nations unies où les civils s'étaient réfugiés. Cela est survenu après 18 mois de siège sioniste continu, paralysant Ghaza ; forme grave de punition collective décrite par John Dugard, rapporteur spécial des Nations unies pour les Droits de l'homme, comme «un prélude au génocide». Voilà que Moubarak offre un nouveau cadeau aux Ghazaouis pour leur souhaiter un bon anniversaire. Et quelle est cette grande surprise qui n'étonne personne ? Evidemment, c'est la construction d'un mur d'acier pour mieux les étouffer et achever la sale besogne sioniste entamée depuis belle lurette : blocus mortel, génocide caractérisé et mort lente. Une année après, voilà que l'on apprend également l'émission d'un mandat d'arrêt britannique contre l'ancienne ministre sioniste des Affaires étrangères, Tzipi Livni, qui faisait partie du cabinet de guerre durant l'opération Plomb durci, l'offensive contre Ghaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier de cette année. L'information ne pourrait surprendre que les niais ; car si l'on scrute la chronologie de ces pseudo transes juridiques depuis le début de la colonisation sioniste en Palestine, combien de résolution et combien de mandats d'arrêt ont été bafoués et ignorés par la secte sioniste et ses complices. Comme l'a si bien certifié un confrère d'outre-mer : «Les puissances impérialistes et leurs alliés agissent dans les faits comme une ligue internationale de criminels de guerre qui a pour but leur protection mutuelle.» Et les bals continuent. Entre mandats d'arrêts et résolutions, la symphonie semble bien orchestrée.