L'ES Mostaganem, champion d'automne, a surpris plus d'un, vue les difficultés rencontrées en début de saison dues à une crise financière. Ce qui ne lui a pas empêché de prendre la tête du classement laissant derrière le MC Saïda à 3 points d'avance grâce à ses exploits à l'extérieur en récoltant 11 points et 3 meilleurs buteurs Touaoula, Medouni et Beloufa. Pour le MCS, considéré comme le plus favori de cette phase, il n'est qu'à trois point de Mostaganem avec un riche effectif et expérimenté. Latrèche n'a pas montré sa domination à l'extérieur. Il devait revoir sa copie s'il veut garder l'objectif tracé intact. Le Paradou bien au chaud peut jouer les troubles fêtes et même arbitrer ce groupe de tête grâce à sa stabilité. L'équipe à Zetchi n'est pas très ambitieuse pour ce challenge, certes, elle possède tous les atouts pour prétendre à cette accession mais «on œuvre pour le rajeunissement et la formation de l'équipe», dira Zetchi. Le président semble désintéressé par le premier rôle, mais l'avenir nous le dira. La grande déception est sans doute les équipes telles que le CSC, RCK, ASMO et le MOC qui ont pourtant donné un semblant de bon démarrage, elles ont vite lâché prise car ayant caché les erreurs de gestion, ce qui les a empêchées de prouver dans cette première phase les statuts de favoris. L'autre groupe l'USMBA, WRB, SAM, OMA, JSMS et Bel Abbès, pourtant après une bonne entame de 8 matches sans défaite, n'ont pas pu tenir ce rythme tout en obtenant la 5e place. Contrairement à Biskra, qui a perdu 8 points à domicile en début de saison, a su redresser la barre après avoir ramené 9 points de l'extérieur. Le WA Bentalaha a complètement raté sa cible malgré un bon recrutement, son parcours a été décevant. Le nouveau coach Yahi semble reprendre les rennes. L'OMA de son côté, n'a pas cessé de prouver sa stabilité. Le mauvais recrutement a été fatal pour le sa mohammadia surtout offensive avec 10 buts seulement, mais très positive en défense. La crise financière a influé sur le rendement des joueurs skikdis. La situation n'est guère possible avec 1 point ramené de l'extérieur, Bouzidi semble bien averti pour redresser la barre. Les trois nouvelles promus sont Hadjout, Merouana et Témouchent. Cette dernière semble la mieux placée malgré la guerre des clans qui a pénalisé le club. Elle a su négocier cette 9e place en attendant des jours meilleurs. Alors qu'à l'USM Hadjout après une belle série de match sans défaite, voilà que la crise fait surface et le départ prématuré de Sediki par Hedane n'a pas arrangé les choses puisqu'elle se trouve toujours en zone rouge. Hadjout qui commence à reprendre confiance doit compter surtout sur un travail psychologique. Le nouveau coach doit bien inculquer des consignes à ses hommes, s'il veut éviter le pire. Merouana n'a pas pu tenir le rythme du début de saison, le manque d'expérience lui a joué un autre tour. Elle a su reprendre cette fin de l'aller. Les dirigeants et leur nouvel entraîneur ne veulent plus risquer de mauvais résultats sur leur terrain afin d'éviter toute surprise. Les mal lotis en l'occurrence, Sétif et Béjaïa sont les plus menacés du groupe. Pour Sétif après le départ de l'entraîneur serbe il fut remplacé par Khelfa qui a su redonner du baume à l'équipe en cette fin de la première manche ; enfin le MOB que tout le monte a condamné après un départ décevant avec 8 défaites consécutives occupe toujours la lanterne rouge. Son sursis est dû surtout aux points récupérés lors des cinq derniers matches totalisant 10 points sur 15, mais il reste toujours sur une sérieuse menace. La seconde phase s'annonce difficile mais pas impossible pour les Crabes. Les dirigeants semblent conscients de la situation et promettent de mettre le paquet pour sortir le club du purgatoire. Rappelons que pour cette année, une seule équipe accédera en division II et les deux dernières rétrograderont en inter-régions. Youcef T. A voir n Sport + : Aston Villa-Liverpool à 21h. n Sport + : Wolverhampton-Manchester City à 16h30.