, Encore une fois les propriétaires de fusils confisqués par l'état dans les années 90 se sont donner rendez vous hier pour un rassemblement devant le siège de la wilaya de Bouira dans l'espoir de voir une suite a leurs doléances. Les protestataires ont exigé de rencontrer le wali mais c'est son chef de cabinet qui a reçu une délégation les représentants. Connaissant très bien le problème, ce dernier leur dira pour la énième fois que l'affaire est entre les mains du ministère que la wilaya suit de près le dossier. Même les députés de Bouira avaient interpellé le ministre sur le problème lors d'une séance de l'APN. Or, à ce jour, les propriétaires des armes se sentent trahis, certains sont décédés depuis sans pouvoir récupéré leur bien. Un des protestataires, un sexagénaire, se demande pourquoi c'est toujours la même réponse, qu'on nous restitue nos armes ou on nous indemnise. Un autre ancien moudjahid cachait mal sa colère : «L'armée coloniale avec toute sa puissance et son armada n'a pas pu nous confisquer l'indépendance de l'Algérie, aujourd'hui, c'est notre pays qui nous confisque nos armes depuis 15 ans. On est devenu la risée de tout le monde, y compris les voleurs, les bandits et les terroristes. Je sais que je ne récupérerais pas mon arme alors qu'on nous indemnise.» M. Adjaout Voir sur Internet