? Mme Kasri, présidente de la conférence régionale des universités du centre et rectrice de l'université de Boumerdès, a tenu un point de presse sur «l'opération du traitement des dossiers des étudiants algériens qui étaient inscrits en Egypte» et qui avaient subi l'atmosphère délétère et une agressivité extrême de l'après-match du 14 novembre entre l'équipe nationale algérienne de football, «caillassée», et son adversaire égyptienne. Dans son rapport, la rectrice mentionne que du 10/12/2009 au 21/01/2010, les différents conseils scientifiques des universités du centre ont reçu 487 dossiers sur les 1 689 déposés au niveau national à raison de 956 pour la région est et 246 pour celle de l'ouest. L'ensemble de ces dossiers a été examiné par les trois conférences régionales susmentionnées. Ainsi, pour le centre du pays, sur les 241 acceptés au moins 94% concernent la post-graduation en droit et sciences économiques et proviennent d'un seul établissement universitaire en Egypte, l'IREA qui dépend de la ligue arabe. Il faut signaler l'irrecevabilité de 58 dossiers d'étudiants partis pour l'année universitaire 2009/2010 et le rejet d'autres dossiers pour des motifs n'ouvrant pas droit au magister comme les diplômés de l'UFC ou ceux des cycles courts ou encore une non-adéquation entre la formation de graduation et celle de post-graduation ainsi que ceux ne justifiant pas d'une résidence en Egypte ou n'ayant pas de carte consulaire. Certains dossiers émanent de personnes exerçant une fonction ou une activité professionnelle. Il leur a été demandé de fournir des justifications supplémentaires sur la légalité de leurs études vis-à-vis de leur organisme employeur. Quoiqu'il en soit, les 241 dossiers retenus seront pris en charge au niveau des universités où les étudiants ont effectué leur graduation et où ils peuvent prétendre à un encadrement post gradué. Il s'avère donc que pour la 1re année magistère, sur les 139 étudiants, 40 ont été orientés vers l'université d'Alger-centre, 28 sur celle de Dély Ibrahim, 8 sur Bouzaréah, 26 sur Médéa, 11 sur Djelfa, 6 sur Tizi ouzou et les autres sur les universités de Laghouat (12), de Chlef (4), de Blida et de Ghardaïa. Au niveau de la deuxième année qui est considérée comme celle de la préparation du mémoire, les trois universités d'Alger recevront 48 étudiants, Djelfa 26, cinq respectivement pour Laghouat, Tizi ouzou et Blida. Le reste sur Chleff (3), Boumerdès (2) et Ghardaïa (1). C'est le même nombre des enseignants algériens qui avaient bénéficié d'une bourse d'études pour finaliser leurs travaux de recherche dans le cadre du programme national. Ces derniers ont soit eu la possibilité de changer de pays pour un autre limitrophe, Syrie ou Jordanie par exemple soit ils ont opté pour un retour au pays avec la possibilité de cette bourse de recherche l'année prochaine. De plus, un dossier de doctorat en sciences islamiques a été accepté.