Le recteur de l'université Mentouri de Constantine, M. Djakoune, a annoncé hier lors d'une conférence de presse tenue au niveau du rectorat que les dossiers des 1689 étudiants inscrits auparavant en Egypte ont été tous traités.»Ces étudiants ont été orientés vers les universités locales», a-t-il déclaré. Ils sont au nombre de 956 à l'est, de 246 à l'ouest et de 487 étudiants au centre. . Cette prise en charge des étudiants a été inscrite parmi les priorités du ministère de l'Enseignement supérieur qui s'est engagé à examiner tous les dossiers et à régler ainsi la situation des étudiants algériens en Egypte.»Trois commissions ont été aussitôt installées à Oran, à Boumerdès et à Constantine pour recevoir et étudier tous les dossiers», soutient le recteur. A noter que le secrétaire général du ministère avait fixé la date du 15 décembre pour le dépôt des dossiers. Selon M. Djakoune, les universités de l'est ont traité 398 dossiers dont 147 dossiers ont été acceptés en première année de magister et 251 dossiers ont été validés pour la deuxième année. Quant aux conditions ayant prévalu au traitement des dossiers de ces étudiants, M. Djakoune dira : «Cette action a été réalisée dans le cadre d'une opération exceptionnelle répondant aux réglementations en vigueur dans les universités algériennes.» Pour ce qui est des diplômés de l'UFC et du cycle court inscrits en magister, tout comme les cas ne justifiant pas de résidence réelle en Egypte et ne possédant pas de carte consulaire ni de résidence dans le pays, «ils ne sont pas concernés par l'intégration», a encore ajouté le recteur de l'université de Constantine qui affirme par ailleurs que «la priorité a été donnée aux dossiers des candidats ayant un statut d'étudiants, et pas à ceux inscrits à distance, car la réglementation algérienne exige un détachement de l'organisme employeur pour une durée conforme à la durée du diplôme visé». Il est à noter enfin que 94% des dossiers reçus proviennent de l'Institut de recherche et des études arabes (Iera) du Caire, inscrits dans les filières droit et sciences économiques.