, Dans l'allocution d'ouverture des travaux de la réunion des secrétaires généraux des wilayas de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec), le premier responsable de cette organisation, Taïb Houari n'est pas allé avec le dos de la cuillère en commentant l'attitude des autorités françaises qui se résume dans l'inclusion de l'Algérie dans la liste noire des pays à risque. Pour lui, «il est inacceptable de malmener n'importe quel Algérien ou Algérienne aux frontières étrangères. Tout pays qui instaure cette procédure de contrôle pour les ressortissants algériens aura systématiquement porté atteinte à l'honneur de l'Algérie», a-t-il dit. C'est pour cette raison qu'il a vivement applaudi les réactions des ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères concernant la politique de «réciprocité» qui sera appliquée aux ressortissants des pays ayant marqué l'Algérie dans la catégorie des pays à risque, et ce, dans la mesure où si les autorités de ces Etats ne reviennent pas sur leurs décisions. Fustigeant la réaction de certains Egyptiens suite à la défaite qui leur à été infligé par l'équipe nationale, lors du match des éliminations de la Coupe du monde, M. Houari a sévèrement condamné toute atteinte aux symboles sacrés de la République algérienne. Pour lui, il faut infliger une correction à tout Egyptien ayant osé brûler ou piétiner l'emblème national. «Les personnes ayant commis ces actes n'ont aucune appartenance ni à la civilisation arabe, ni à l'islam, ni à la chrétienté ni même au judaïsme», a-t-il dit. Le premier responsable de l'Onec a, par alliers, vivement applaudi le nationalisme dont ont fait preuve les Algériens en réponse à la campagne médiatique égyptienne contre l'Algérie. Dressant l'ordre du jour de cette rencontre, le secrétaire général de l'Onec a indiqué qu'il est temps de dresser un bilan des activités et des exploits réalisés par son organisation de puis sa création en 1989. «Le temps est venu pour l'Onec de faire ses comptes. Nous allons réviser toutes nos relations avec les sociétés publiques pour corriger nos erreurs», a-t-il indiqué Concernant l'application de la loi sur le moudjahid et le chahid, le premier responsable de l'Onec n'est pas allé par trente-six chemins. Pour lui, il est «inacceptable qu'une loi approuvée et paraphée par le président de la République lui-même rencontre des réticence lors de son application dans les différentes administrations algériennes». Cette situation, a-t-il renchéri, «est devenu inacceptable. Du moment que cette loi a été approuvée par le premier magistrat du pays, il ne reste plus de place pour les traitements ou pour les efforts politiques».