Le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP) a qualifié, avant-hier, dans un communiqué, la promulgation du statut particulier du médecin généraliste d'"acquis très important" pour l'évolution de sa carrière. En effet, le Bureau national du SNMGSP s'est félicité de la promulgation du statut particulier du médecin généraliste et du "dégel" du volet relatif au régime indemnitaire, à l'issue de la réunion tenue avec les représentants du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière le 24 décembre dernier. A ce propos, il faut souligner qu'à part des réserves à propos de deux articles de ce nouveau statut particulier, que le ministère s'est "engagé à revoir", le syndicat a considéré que ce statut est "un acquis très important pour l'évolution de la carrière du médecin généraliste". En effet le syndicat a indiqué qu'il "demeure toujours engagé" dans les négociations du régime indemnitaire avec le ministère et "reste disponible pour la prise en charge des revendications légitimes des médecins généralistes de santé publique", tout en privilégiant la voie du dialogue durant toute cette période. Quant a la situation sanitaire que vit notre pays (pandémie de la grippe A/H1N1), le SNMGSP a affirmé faire siennes les inquiétudes constatées chez la population et appelle ses adhérents à se mobiliser. A ce sujet, il a insisté, sur la nécessité de "sensibiliser" la population sur l'importance des mesures d'hygiène, l'éducation sanitaire et, surtout, la vaccination contre la grippe A/H1N1. Par ailleurs, le SNTE a rendu public à l'issue des travaux de son 2e congrès tenu lundi et mardi, à Alger, un communiqué dans lequel les congressistes "appellent tous les travailleurs du secteur de l'éducation à se joindre au SNTE pour faire pression sur les pouvoirs publics en vue d'élaborer un régime indemnitaire à même de combler les lacunes du statut du secteur et de garantir un niveau de vie à la hauteur des aspirations de ses fonctionnaires". Selon ce dernier, ce régime permettra également d'annuler la décision "désavantageuse" relative à la retraite et de mieux composer avec les positions de la nouvelle direction pour la réalisation des revendications "légitimes". Ainsi, les congressistes ont précisé craindre un nouveau désenchantement concernant le régime indemnitaire qui sera débattu avec le statut du secteur, tout en mettant en garde contre les conséquences qui résulteraient d'un mépris à leur égard et d'un désintérêt du dossier du régime indemnitaire. Par ailleurs, le SNTE a réitéré son attachement aux revendications de reclassement des travailleurs du secteur et son "rejet total du mépris" qui a touché de nombreux corps et catégories tout en appelant à lier le point indiciaire à l'indice de cherté de la vie. En outre les congressistes ont également rejeté les décisions de la tripartite concernant l'annulation de la retraite anticipée, la limitation de l'âge de la retraite à 60 ans et du départ à la retraite après 25 années de travail pour les travailleurs de l'éducation en tablant sur une pension à 100% sur la base du dernier salaire mensuel avec obligation d'ajuster les retraités à toute augmentation touchant les fonctionnaires du secteur. A noter que la plate-forme de revendications prévoit le versement "rapide" des allocations des œuvres sociales, la "nécessité" d'associer la famille de l'éducation à l'évaluation de la réforme du système éducatif engagée par le ministère de tutelle ainsi que la concertation "efficace" avec les syndicats dans l'intérêt des travailleurs du secteur. Enfin, il faut souligner que les travaux du 2e congrès du SNTE, qui a regroupé des représentants de 46 wilayas, ont été marqués par la présentation des deux rapports moral et financier. Le débat a porté sur les préoccupations importantes des congressistes après la promulgation du statut du secteur de l'éducation et les décisions de la tripartite.