D'après les informations judiciaires, l'accusé s'était rendu en septembre 2007 au niveau d'un débit de boissons alcoolisées à la recherche d'un ami. Arrivé sur les lieux, il avait demandé de ses nouvelles au propriétaire qui ne voulait pas donner de réponse et après une certaine insistance de la part de l'accusé, ce dernier n'ayant pas toléré ses questions, le gifla devant les clients. Touché dans son amour- propre, il tira de sa poche un couteau pour tenter d'agresser le gardien des lieux mais il fut calmé par des consommateurs. Malik quitta l'endroit rapidement pour revenir un peu plus tard avec le pistolet de son père, policier. Tirant ainsi un premier coup de feu en l'air puis un deuxième qui avait effrayé les clients, l'auteur présumé ordonna au patron de lever ses bras sinon il tira sur le lui sans hésitation. Encore une fois, le tireur fut neutralisé par des gens qui l'avaient conduit à la gendarmerie nationale. L'accusé fut arrêté pour être traduit devant la justice. Devant le jury, le mis en cause n'avait à aucun moment nié les faits, lesquels ont été confirmés par la victime et les témoins appelés à la barre. L'existence de la préméditation fut matérialisée car le détenu avait ramené une arme à feu dans l'intention de commettre un crime, précisa le procureur général avant de réclamer une peine de 15 ans de prison. L'avocat de la défense dans sa plaidoirie avait essayé de faire admettre l'inexistence de l'intention criminelle sinon pour quelle raison le détenu n'avait pas abattu par le premier coup le propriétaire ? A la fin du procès, le jury avait condamné Malik à dix années de réclusion criminelle.