Au registre du logement social locatif, selon le rapport de la commission sur les 12 414 unités inscrites (PEC – quinquennal – suppl – HP – RHP), 7 572 ont été réceptionnées, soit un taux de 61 % dont 28 % du parc, soit 3 556 unités, est en cours de réalisation et le reste qui est de 12 % (1 286 unités) figurent sur le chapitre RHP sont toujours sur cale. Pour les demandeurs de logements sociaux, 76 205 dossiers sont déposés à travers les daïras dont 41,70 % réceptionnés au chef-lieu de wilaya. Au volet de l'habitat rural, figure en première position la commune de Tousnina avec 2 000 demandes et la distribution de 700 Unités. Pour l'habitat précaire, les services concernés ont recensé 6 018 habitations à travers les 39 communes. Le LSP a, selon la rapport la wilaya, bénéficié de 4 231 unités dont 1 209 réceptionnées, 2 264 en cours de réalisation et le reste soit (182 – PQ, 456 – HP) 638 non lancés à cause du déficit des promoteurs et organismes étatiques, dont l'OPGI, l'AFCOT avec des caisses vides, l'ENPI en gymnastique après la récupération de la gestion chaotique et catastrophique de l'ex-EPLF, une entreprise qui échappe au contrôle de l'Etat. Pour l'Urbat Sidi Bel Abbès, un nouveau conçurent dans le domaine de l'habitat qui n'a pas encore montré son expérience sur le terrain. Quant à l'AADL, elle a sué pour réaliser 500 logements. Au total, 17 promoteurs privés et cinq organismes étatiques pour les premiers sont engagés a réaliser 1 967 unités et les seconds 50 % du quota dont 120 restent en souffrance. Le bilan fait ressortir 3 647 dossiers déposés au niveau des différents services. L'arnaque, l'escroquerie, le rafistolage et le bricolage, tels sont les pratiques du FNPOS, un organisme installé pour deux jours à Tiaret avant de plier bagage et quitte Tiaret vu la situation dans laquelle se trouve le fameux projet des 500 logements. Selon les chiffres en notre possession, 355 unités réalisées et le reste est en cours. A Tiaret, une centaine de logements est distribuée après une décennie d'attente et le reste éparpillé à travers les autres daïras a connu une dégradation totale, selon l'expertise. L'autre institution scandaleuse AFCOT accuse un retard pour la réalisation des 274 logements dont 118 à Tiaret, 124 à Sougueur et 32 à Oued Lili. Le secteur souffre du problème financier car à Aïn Deheb, sur les 100 logements inscrits, 70 sont achevés et le reste non lancé. Ce retard enregistré est dû à la mauvaise gestion des cadres incarcérés et les négociations entre les deux parties à des prix allant de 50 000 à 150 000 DA l'unité, profitant de la décennie noire qu'a connue le pays. La part du lion revient à l'habitat rural avec 19 953 unités et un taux de réalisation considérable de 85,99 %, soit 17 158 réceptionnées, 1 826 sont achevées à 80 % et 969 non lancées. Selon le bilan 355 unités inscrites au programme 2008 et le reste en 2009 dont une partie est transformée en bergerie par les occupants. Tel est le constat du wali Bousmaha. Pour la gestion de l'ex-EPLF, elle reste dans l'anonymat et l'ENPI est à la croisée des chemins avec l'inscription de 129 logements, dont 81 en cours de réalisation. Les 48 sont à la recherche d'un preneur quant à la situation laissée par les partants. Un vrai poison et un dossier volumineux douteux comme une armoire. Pour revenir à l'AADL, il lui a été notifié une panoplie de mises en demeure et a enregistré un retard de plus de trois ans lors de la réalisation des 500 logements implantés à la cité Kaid Ahmed et pour les 30 unités inscrites sont déjà enterrées. Au registre des abandonnés, figure le logement d'astreinte avec 237 unités réalisées sur 237 et le reste est en cours, soit 106. Il ya aussi l'exemple des dix appartements de l'hôpital de Rahouia cadenassés depuis une décennie. Pour la loi 15/08 et la régularisation du foncier, selon les statistiques, la wilaya a enregistré pas moins de 250 dossiers et pour les habitations construites dans le cadre de l'éradication de l'habitat précaire sera réhabilité par un programme spécial. Selon le DLEP, Tiar Yazid, «des aides financières seront accordées par la tutelle qui pourront aller jusqu'à cinq cent mille dinars algériens». «L'aide sera consacrée à l'aménagement de l'aspect extérieur des habitations». Mais le problème qui se pose actuellement est que l'OPGI a encaissé les droits de cautionnement et les frais de loyer, l'AFCOT demande la régularisation du foncier et la commune a assuré l'opération des affectations et la remise des clés. Mais à ce jour, les trois organismes concernés jettent la balle au wali pour trouver la solution aux 5 000 familles qui vivent sous le toit de la fameuse Dar-Kouzina.