, Les malversations qui ont de tout temps été dénoncées au niveau des agences de la Cnep de Constantine sont-elles sur le point d'être éclaircies ? C'est ce qui semble évident depuis quelques jours puisque la justice a finalement tranché à l'égard de plusieurs cadres dont les cas faisaient l'objet d'enquêtes. C'est ainsi que le procureur de la République vient d'ordonner la mise en détention préventive du directeur de l'Agence de Saint Jean sur le boulevard Mohamed Belouizdad. Un autre cadre eu lui aussi la même peine. Il s'agit du chef de service logement qui est soupçonné d'avoir falsifié des attestations de bonification d'intérêts au profit de plusieurs individus. Par conséquent, une vingtaine de personnes sont placées sous contrôle judiciaire en attendant que cette affaire soit jugée. Ces affaires ont souvent fait l'objet de dénonciations par lettres anonymes jusque à ce que une confirmation soit enregistrée par le biais d'un… bénéficiaire qui n'a pas apprécié «que son dossier d'acquisition d'un logement Cnep soit résolu par ces procédés inacceptables.» Les informations communiquées par voie de presse relatives à ces pratiques ont malheureusement été motifs à des sanctions contre un journaliste qui a été accusé par son «supérieur» de porter des accusations non vérifiées contre des cadres dont l'un n'était justement que son ami. Raison pour laquelle il avait renoncé à déposer plainte pour diffamation. Pourtant la direction de la Cnep de Constantine a accusé des pertes considérables sur différents plans. Notamment la construction de plusieurs logements à la cité Boussouf qui sont restés abandonné s pendant plusieurs années jusqu'à ce jour. L'opération de cession de ces logements n'a jamais été menée à terme en raison des coûts jugés excessifs mais aussi en raison des malfaçons commises par les constructeurs qui n'ont pourtant jamais été inquiétés. Un cadre de cette direction, résidant à la cité Boussouf s'est récemment suicidé mais on ne sait pas si cet acte dramatique a une relation avec les dossiers de la Cnep qui étaient sous enquête auprès des services concernés. De toute façon, il est certain que le jugement de ces affaires de la Cnep qui traînent depuis plus de cinq années révélera beaucoup de non-dits qui risquent d'être explosifs mais l'essentiel est qu'il soit mis fin à une malversation ouverte contre le Trésor public et contre ceux des intérêts et même des dépôts de la clientèle.