Je discutais avec un confrère sur la nécessité de professionnaliser notre football. Une nécessité dictée par la nouvelle réglementation de la FIFA, d'un côté, et aussi pour donner un peu plus d'assise à cette discipline depuis longtemps livrée à elle-même. Maintenant que le train est parti et que la décision de passer au professionnalisme a été entérinée, sommes-nous en droit d'espérer que notre football voit enfin le bout du tunnel ? Pas si évident que ça comme tient à le souligner le confrère en question. Son seul argument m'a quelque peu convaincu tant et si bien que le scepticisme de réussir l'examen de passage m'a envahit. Un changement radical mérité, une période de probation comme l'ont fait nos voisins tunisiens. Ces derniers sont passés du semi professionnalisme, qui a duré quatre années, au professionnalisme. Et ils ont aisément réussi à le devenir. Sommes-nous alors capables de griller l'étape la plus importante rien que nous mettre dans la peau de professionnels ? C'est vrai que la date butoir imposée par la FIFA ne nous permet pas de passer par des essais mais nous aurions dû y penser pour au moins être sûrs du succès de cette délicate opération. A vrai dire, je l'attendais depuis longtemps pour mettre fin à la gabegie et barrer la route aux opportunistes mais j'appréhende la façon avec laquelle nous avons l'intention d'instaurer le professionnalisme. Ajoutez-y l'absence totale de communication et le scepticisme ne fait qu'accroître. Mais bon, puisque le train est parti, nous n'avons qu'à attendre pour voir l'évolution des choses tout en espérant que ça ne sera pas un autre bide. Quoiqu'on en dise, notre football a grandement besoin d'un changement radical, si l'on veut être au même diapason que les grandes nations qui ont depuis longtemps compris que seul un professionnalisme bien étudié les maintient au devant de la scène footballistique. A bon entendeur. .