Et ce n'est pas la seule défaite encaissée par les sionistes dans la région. Car depuis 2000, l'armée des colonisateurs juifs va de déboires en déconfitures. Il y a vingt ans, l'armée coloniale a dû se retirer du Sud-Liban face à la détermination de la résistance libanaise organisée par le Hezbollah. En 2006, la résistance libanaise a une nouvelle fois fait plier le Tsahal. Le mythe de l'invincibilité du régime sioniste a volé en éclats, malgré les discours éculés des médias occidentaux qui s'ingénient à nous présenter «Israël» comme un agent de la paix régionale et les résistants islamistes comme des terroristes. La soi-disant paix, toujours promise, jamais réalisée en raison de la nature guerrière et coloniale de cet «Etat» voyou, ne fait plus recette en Palestine où en 2006, le Hamas fut élu aux plus hautes fonctions dans le but de continuer la lutte de libération nationale. Ces élections constituèrent aussi une amère défaite politique pour l'«Etat» terroriste sioniste qui comptait sur une Autorité palestinienne conciliante, inféodée, pour mener à bien sa politique coloniale. En juin 2007, la victoire du Hamas fut parachevée à Ghaza après la défaite militaire infligée aux franges collaboratrices du Fatah qui avaient manigancé avec l'ennemi sioniste et les Etats-Unis un plan pour renverser le nouveau pouvoir islamiste. La bataille de Ghaza, engagée en décembre 2008 pour détruire le Hamas et la résistance palestinienne, s'est soldée par un nouvel échec puisque l'offensive n'a atteint aucun de ses objectifs militaires et politiques. Confronté à une série d'échecs successifs, le régime sioniste perçoit plus ou moins confusément sa fin prochaine, sa descente aux enfers, et cherche dans des tentatives désespérées de retrouver une puissance à jamais disparue. Il affame la population de Ghaza, il intensifie la colonisation en Cisjordanie et à Al-Qods, il emprisonne par milliers les militants palestiniens, il opère des incursions meurtrières et assassine les responsables de la résistance, il adopte chaque jour de nouvelles lois racistes pour étouffer la mobilisation des Palestiniens de 48. Restaurer une puissance évanouie et donner des gages de radicalisme fascisant à une société coloniale qui réclame toujours plus de répression envers les Palestiniens. Plus largement, ces échecs sont ceux des Etats occidentaux qui, dans leur tentative de soumettre tout le Moyen-Orient à la domination d'un régime criminel et, donc, à la leur, n'ont pas réussi à désarmer ni à contenir les insurrections palestinienne, libanaise, irakienne ou afghane. Au contraire la résistance se trouve aujourd'hui renforcée par la constitution d'un axe moyen-oriental unissant l'Iran, la Syrie, le Liban et maintenant la Turquie. Et une nouvelle déconvenue attend les armées impérialo-sionistes si jamais elles osaient s'en prendre au peuple iranien au nom de la lutte contre la prolifération nucléaire. Mais cette justification guerrière, la même qui avait été utilisée pour envahir l'Irak…, ne doit tromper personne, car s'il devait y avoir désarmement nucléaire il devrait commencer d'abord par les Etats-Unis, les sionistes et leurs alliés occidentaux. (Suite et fin)