La 5e édition du Festival national du théâtre professionnel, placée sous le thème «Algérie, l'éternelle», a débuté lundi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi (Alger) par la présentation de la pièce de théâtre Amama aouar el madina du Théâtre régional de Skikda. Lors de la cérémonie d'ouverture de cette édition, le directeur du TNA M'hamed Benguettaf, a rappelé l'importance des précédentes éditions du festival, qui ont «permis de révéler plusieurs créateurs et créatrices du 4e art, qui ont constitué ensuite le fer de lance de plusieurs théâtres et festivals régionaux, créés par le ministère de la Culture, et qui, a-t-il dit, constitue "une valeur ajoutée au potentiel artistique théâtral national». A cette occasion, le festival a tenu à rendre hommage cette année à des femmes et des hommes qui, par leurs talent et sensibilité, ont marqué les planches en Algérie et dans le monde arabe. Plusieurs artistes arabes de renom ont été honorés lors cette édition, à l'image des artistes Syriens Doureid Laham et Abderrahman Abou El Kassem, l'artiste jordanienne Abir Issa, la Koweïtienne Souad Abdellah, le Marocain Ahmed Aloui, le Tunisien Moundji ben Brahim, le Libanais Chakib Khouri et les Irakiens Sami Abdelhamid et Aziz Khioun. Plusieurs artistes algériens ont été également honorés, parmi lesquels Cheqrouni Dris, Knadsi Brahim, Mimouni Fatma Zahra, Sellal Mohamed, Dekar Djamel, Bouziane Ben Achour, El-Hachemi Nouredine, Afifa et Issa Moulafraâ. Quatorze pièces de théâtre sont en compétition lors de cette édition, qui se poursuivra jusqu'au 7 juin. Les pièces de théâtre en compétition, dont les représentations seront données au TNA, seront évaluées par un jury composé de dramaturges, metteurs en scène, comédiens et auteurs nationaux et étrangers. Les prix décernés par le festival concernent essentiellement la meilleure pièce de théâtre, le meilleur texte, la meilleure mise en scène, les meilleures interprétations masculine et féminine, la meilleure scénographie et la meilleure création musicale.