L'une des plus importantes manifestations théâtrales a été inaugurée, avant-hier, au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. La 5e Edition du Festival national du théâtre professionnel s'est ouverte, avant-hier, dans la soirée au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi. Après un retard de près d'une heure, c'est l'inamovible Mohamed Benguettaf, directeur du TNA, qui prononcera en premier son discours. Ce dernier est revenu sur le début de l'aventure qu'est cette manifestation. «Le début de chaque chose a, en quelque sorte une certaine magie. L'espoir a toujours été notre compagnon...On a commencé avec le Théâtre national et six théâtres régionaux en compétition», a-t-il fait noter. En effet, l'espoir est plus que nécessaire. D'ailleurs, nombreux sont ceux qui espèrent que cette édition sera meilleure que les précédentes, à l'image des pompeux discours, qu'on a l'habitude de faire sans modération sur les planches pour des grands spectacles. Le directeur du TNA ajoutera, concernant les précédentes éditions du Festival national du théâtre professionnel: «(Elles) ont permis de révéler plusieurs créateurs et créatrices du 4e art, qui ont constitué ensuite le fer de lance de plusieurs théâtres et festivals régionaux, créés par le ministère de la Culture.» C'est Mme Zahira Yahi, la représentante de la première responsable du département de la Culture, Khalida Toumi, qui a donné le coup d'envoi au festival. Après son allocation, les organisateurs ont présenté le jury composé, entre autres, de l'Algérien Ahmed Hamoumi, Thamer El Arbid de Syrie, Awataf Naïm d'Irak, Dalila Meftahi de Tunisie ou encore Nathalie Marteau de France. Le directeur du théâtre a également saisi l'occasion pour rendre hommage aux différents dramaturges qui ont marqué les esprits en Algérie et ailleurs. Parmi les artistes qui ont été honorés: le Marocain Ahmed Aloui, le grand dramaturge et artiste syrien Doureid Laham, Abderrahman Abou El Kassem, la star koweitienne Souad Abdellah, le dramaturge libanais Chakib Khouri, le directeur de la programmation du TNA, Chekrouni Dris, les dramaturge et journaliste, Bouziane Ben Achour, et El Hachemi Nouredine. Amam asouar el madina, le spectacle inaugural C'est la pièce adaptée par Khaled Bouali et mise en scène par Sonia, la directrice du Théâtre régional de Skikda qui a été présentée en cette soirée d'ouverture. Ce n'est pas la première fois que les comédiens du TR de Skikda viennent pour présenter Amam asouar el madina (devant les remparts de la ville). La pièce a été jouée pour la première fois au TNA lors de la carte blanche au Théâtre de Skikda. C'est l'histoire d'une femme qui a perdu son mari, appelé pour défendre les remparts de la cité contre les ennemis. Après la disparition de celui-ci, cette femme décide de trouver, à tout prix, un autre homme. Elle brave les interdits et part pour affronter l'empereur. Houria, est aussi le symbole de la résistance contre l'oppression.