La Côte d'Ivoire était presque nulle. Elle a contribué à travers ses incalculables erreurs commises tant par la défense que par l'attaque à offrir sur un plateau d'or la victoire aux Brésiliens. Ils n'avaient aucune peine à exploiter les opportunités. D'ailleurs dès la première minute, Robinho affichait un échantillon de ce que seraient les contre-attaques prochaines. Pour prouver la force des différents compartiments toutes les 40' des accélérations extrêmement rapides portaient la balle jusqu'au 18 du gardien de but Boubacar Barry. L'excès de précipitation du côté des Ivoiriens fait que tout le schéma tactique vole en éclat. Des individualités, des passes non contrôlées, des tirs jamais ou presque cadrés… Toute cette feuille technique offrait un éclairage meilleur aux Brésiliens pour se faire une promenade de santé. Kaka, jusqu'alors invisible, réalisait une petite passe d'un mètre à Luis Fabiano. Le joueur du FC Séville faisait quelques pas avec le ballon et envoyait un tir surpuissant imparable pour Boubacar Barry (25', 1-0). A travers ce but, c'est une explication justifiée des Brésiliens aux autres clubs quant à leur présence dans ce Mondial et le pourquoi sont-ils les favoris de la Coupe du Monde. Ils concluaient leurs contre-attaques extrêmement rapides pendant que les Africains contemplaient presque ce remue ménage et leurs tirs puissants. Le capitaine Drogba opta pour l'option d'attentisme dans le carré central, rapide il tire mais largement au-dessus. Les Eléphants prenaient l'ascendant physique sur le Brésil, notamment grâce à un Guy Demel imposant. les Africains ne se montraient pas vraiment dangereux que sur les coups francs. Celui de Didier Drogba passait bien au-dessus (13'), celui d'Emmanuel Eboue aurait pu être réceptionné par Salomon Kalou ou Kolo Touré mais le gardien Julio Cesar le dégageait des poings (15'). Pendant que les hommes de Sven Goran Eriksson s'avéraient incapables de percer la défense auriverde, les Brésiliens montraient enfin pourquoi ils étaient favoris à remporter leur sixième titre de champion du monde sur un cinquième continent différent. Kaka, jusqu'alors invisible, réalisait une petite passe d'un mètre à Luis Fabiano. Le joueur du FC Séville faisait quelques pas avec le ballon et envoyait un tir surpuissant imparable pour Boubacar Barry (25', 1-0). Au retour des vestiaires, les troupes de Dunga proposaient un autre menu, la défense se renforce, ce qui freine toutes les actions de l'équipe de Drogba. Au cœur de ce match, l'arbitrage n'était pas innocent, il s'est montré ouvertement en faveur des Brésiliens. Tout était orchestré pour casser les attaques des Africains, ce qui d'ailleurs est à l'origine d'un relâchement des attaquants et du milieu de terrain. L'arbitrage s'est ensuite montré complice lorsque Luis Fabiano faisait par deux fois de suite promener la balle sur son bras, devant l'arbitre et repris au ralenti par les caméras ce qui lui permettait d'éliminer successivement Didier Zokora et Siaka Tiene et de se retrouver seul devant Barry avant d'envoyer au fond des filets (50', 2-0). Après le but, l'arbitre ne trouva de mieux à faire qu'à aller vers Skaka pour lui signaler que son collègue avait fait main par deux fois. Un clin d'œil et la Côte d'Ivoire s'est déjà vu piégée. Les Sud-américains continuaient à offrir un football attrayant et alourdissait ainsi la note. Kaka héritait du ballon sur la gauche, faisait une longue passe au point de penalty pour Elano qui marquait d'un tir décroisé (62', 3-0). Yaya Touré récupérait le cuir de Gervinho et passait en cloche pour Drogba qui inscrit de la tête (79', 3-1). Quelques minutes plus tard, Kaka, en sa qualité de comédien attitré donne un coup à Keita, lequel tombe à terre. L'arbitre après avoir pris quelques secondes de réflexion décide enfin de l'exclure pour un deuxième carton jaune. La Côte d'Ivoire garde une mince chance de passer au second tour.