La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a affirmé, jeudi à Alger, que l'Algérie faisait partie des quelques pays africains et arabes à œuvrer à la promotion de la lecture et du livre en le publiant et le distribuant gracieusement aux bibliothèques et aux différends espaces culturels et scientifiques. La ministre qui répondait à une question d'un député du Conseil de la nation concernant la promotion du livre et la redynamisation de la scène culturelle, a indiqué que «la question de la promotion du livre et du lectorat figure depuis des années parmi les priorités du président de la République qui a donné instruction pour la réalisation d'une bibliothèque dans chaque commune et promulgué un décret présidentiel portant réalisation d'un centre national du livre». Parmi les autres structures à réaliser sur instruction du président Bouteflika, une nouvelle Bibliothèque nationale et une bibliothèque latino-arabe, a-t-elle ajouté. Mme Toumi a mis en avant les principales réalisations dans ce domaine, notamment la publication de 1,5 million de livres en 2007/2008 et deux millions de livres en 2009/2010. Elle a ajouté que son ministère avait distribué tous les livres édités dans le cadre de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe» aux bibliothèques relevant de son département sur tout le territoire national. Dans ce contexte, la ministre a précisé avoir donné instruction aux directions régionales de la culture pour veiller à la distribution équitable à toutes les bibliothèques publiques de cette importante quantité selon un cahier des charges. Elle a ajouté que certains quotas distribués en 2009/2010 par le ministère seront disponibles une fois les bibliothèques récemment réalisées ouvertes. Citant en exemple la wilaya de Béchar, la ministre a indiqué que la wilaya a bénéficié de 17 000 livres répartis sur les 21 communes ajoutant que cette wilaya bénéficiera du double de cette quantité dans le cadre du nouveau programme. Concernant les titres édités avec l'aide de l'Etat, Mme Toumi a affirmé que ces livres devraient être à la portée du lecteur ajoutant que «certaines maisons d'édition n'ont pas respecté le cahier des charges établi par le ministère pour bénéficier de ce soutien». Les maisons d'édition qui n'ont pas respecté le cahier des charges ne bénéficieront plus de l'aide de l'Etat, a-t-elle martelé.