Le grand rendez-vous de 2011, " Tlemcen Capitale de la culture islamique " était au centre des questions orales auxquelles a répondu jeudi dernier, Khalida Toumi la ministre de la Culture au Conseil de la nation. Selon elle, cette rencontre s'inscrit au titre " des objectifs tracés par le président de la République pour le recouvrement de la place de la culture algérienne aux plans régional et international”. Khalida Toumi a précisé qu'après l'organisation des manifestations "Alger, capitale de la culture arabe" et "le 2ème festival panafricain en 2009", lesquels ont mis en avant les aspects arabe et africain de l'Algérie, la manifestation "Tlemcen, capitale de la culture islamique" vient confirmer son caractère musulman. Le choix de la wilaya de Tlemcen n'est pas fortuit, a-t-elle ajouté soulignant la richesse du legs de cette ville qui renferme à elle seule 75% du legs islamique en Algérie, sans pour autant négliger la place des autres grandes villes à l'instar de Constantine, Béjaïa et Alger. Par aileurs et au chapitre Livre et lecture, la ministre de la culture, a affirmé, que l'Algérie faisait partie des quelques pays africains et arabes à œuvrer à la promotion de la lecture et du livre en le publiant et le distribuant gracieusement aux bibliothèques, et aux différents espaces culturels et scientifiques. La ministre qui répondait à une question d'un député du Conseil de la nation concernant la promotion du livre et la redynamisation de la scène culturelle, a indiqué que "la question de la promotion du livre et du lectorat figure depuis des années parmi les priorités du président de la République qui a donné instruction pour la réalisation d'une bibliothèque dans chaque commune et promulgué un décret présidentiel portant réalisation d'un centre national du livre". De plus, Khalida Toumi a annoncé l'élaboration d'un plan national pour la préservation de "la Qalaâ des Beni Hammad" conformément aux normes de l'Unesco et de l'organisation arabe pour l'Education, la culture et les sciences (Alecso). La ministre a affirmé que "la Qalaâ des Beni Hammad" était un site classé patrimoine universel ajoutant que cette classification nécessitait une série de mesures fermes en matière de préservation des sites historiques. En vue d'une réhabilitation des sites et pièces archéologiques en Algérie, notamment ceux liés aux civilisations arabo-musulmane et amazighe, une nouvelle loi a été promulguée en 1998 visant leur restauration selon des normes universelles, a précisé la ministre. R.C.