Vers 10h50, l'indice sectoriel Stoxx 600 était en hausse de 0,61 %. Les titres Société générale et ING montaient respectivement de 2,66 % à 39 euros et de 3,22 % à 7,13 euros. La banque espagnole Santander, première capitalisation bancaire de la zone euro, restait stable à 10,11 euros après avoir ouvert en hausse à la Bourse de Madrid. En Allemagne, l'action Deutsche Bank, sanctionnée par les investisseurs pour ne pas avoir détaillé son exposition à la dette souveraine, abandonnait en revanche 1,91 % à 48,80 euros. Le Comité européen des contrôleurs bancaires (CECB), qui a organisé les tests de résistance, va d'ailleurs demander aux banques allemandes d'expliquer pourquoi elles n'ont pas donné vendredi les détails de leurs avoirs en dette souveraine. Sur les 91 établissements bancaires testés, seuls sept banques - cinq espagnoles, une allemande et une grecque - ont échoué et pourraient par conséquent être contraintes de lever 3,5 milliards d'euros de fonds propres. D'autres les ont réussis de justesse comme l'allemande Deutsche Postbank ou l'italienne Monte dei Paschi di Siena. Les banques françaises BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE ont toutes passé le test de résistance avec succès, ce qui permet aux titres de surperformer leur indice de référence. BNP Paribas gagnait 1,49 % à 50,55 euros, Crédit agricole +0,37 % à 9,39 euros. La banque franco-belge Dexia, qui a aussi réussi les tests, s'adjugeait 3,9 %. «Ces stress tests montrent que les banques françaises, et plus généralement les banques européennes, ne sont plus véritablement menacées par un risque de solvabilité», relève Simon Willis, analyste financier de NCB Stockbrokers dans une note de recherche. «Reste pour les banques à retrouver des niveaux de rentabilité suffisants, effort de longue haleine qui passe par des revues stratégiques d'activité et des améliorations de leur organisation», poursuit-il.