Leurs familes occupant ces lieux ont étés immédiatement relogées dans des logements neufs. Cette opération démolition/relogement s'inscrit dans le cadre du programme présidentiel portant résorption de l'habitat précaire. Dans ce contexte, il est enregistré 4 490 unités de logements publics locatifs destinées aux familles à évacuer dont un quota de 1 490 unités est inscrit dans le programme du plan quinquennal dont les travaux de réalisation sont lancés. Cependant, les précédents 3 000 logements sont en voie de realisation avec un taux estimé à 50%. Ainsi, une autre opération de démolition/relogement s'effectuera après l'Aïd dans la commune d'Oued Berkeche et concernera cent habitations précaires. Dans ce contexte, la direction générale de l'Opgi de la wilaya d'Aïn Témouchent a révélé que la wilaya a bénéficié d'un quota de 8 000 unités de logements publics locatifs à contruire dans le cadre du programme quinquennal 2010/14 à travers l'ensemble des communes de la wilaya, soit 285 logements par commune. Malheureusement, les citoyens interrogés considèrent très insuffisant ce nombre car la demande va crescendo étant donné que la région est promue d'être un pôle touristique. A vrai dire, la wilaya a connu une dynamique de construction vertigineuse depuis le séisme du 22 décembre 1999 dont une nouvelle ville est érigée au sein du chef-lieu de la wilaya. Seulement, la distribution de ces logements publics mérite une révision du décret. A chaque opération de distribution, le 1/3 de ce parc est attribué à des jeunes moins de 35 ans célibataires ou vivant sous le toit de leurs parents et par conséquent, ils sous-louent leurs logements .Par contre, des postulants âgés ayant des enfants à charge continuent d'attendre le jour "J" pour avoir cet abri. En outre, le décret ne tient pas compte de l'évolution sociale de la société algérienne .Des femmes vagabondent en traînant leurs enfants derrière elles ,des mères célibataires cherchent abri pour se prémunir contre les dangers de la société. Dans ce cadre, bon nombre d'elles ont postulé pour l'acquisition de logement à travers les daïras de la wilaya mais leurs dossiers sont ajournés administrativement par la commission de distribution de logements car elles n'ont pas d'attestation de travail ou certificat de résidence. Pour illustrer une telle situation, des familles casos vivent dans des amphores des anciennes caves de transformation de raisin dans la commune de Maleh.