L'office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Dar El Beïda vient d'engager une entreprise de gardiennage afin de sécuriser l'ensemble du périmètre du chantier et de la base de vie de projet des 2194 logements sociaux locatifs localisés dans la wilaya de Boumerdès. Le chantier de construction de ce parc immobilier est réparti en deux lots. Le premier se trouve dans la commune de Si Mustapha. Il porte sur la réalisation de 1588 unités. A ce niveau, selon un communiqué de l'OPGI de Dar El Beïda, c'est l'entreprise El Amine Gard qui sera, après confirmation, chargée de sécuriser les lieux. En contrepartie de cette prestation, l'opérateur a exigé un financement de l'ordre de plus de 52,8 millions de dinars, à raison de 2,15 millions de dinars par mois. La durée du contrat est fixée à 21 mois, précise-t-on. Le second chantier est situé dans la commune de Boudouaou El Bahri. Il porte en tout sur la construction de 606 logements. Dans ce site, l'OPGI a chargé la même entreprise de gardiennage de veiller à la sécurité du chantier et de la base de vie. Le titulaire provisoire (en instance de confirmation) du marché a demandé un financement à hauteur de 47,7 millions de dinars, à raison de 2,15 millions DA par mois. Le contrat porte sur une durée de 19 mois. Cette opération coûtera donc un peu plus de 100 millions de dinars à l'OPGI. Ce projet des 1588 logements est inscrit dans le cadre du programme de résorption progressive de l'habitat précaire au niveau des communes de la capitale. Il fait partie d'un programme global de 10 000 unités dont le suivi de la construction incombe à l'OPGI de Dar El Beïda. Pour rappel, la première ville du pays dispose, depuis 2007, d'un plan de construction de 35 000 unités de type social locatif spécialement destinées à la lutte contre les bidonvilles. Le plan a été tracé par le gouvernement et il tend à éradiquer totalement, mais progressivement, les baraques qui pullulent dans les quatre coins de la wilaya. A se fier aux différentes déclarations du wali, les familles vivant dans les bidonvilles et qui seront relogées dans ce cadre sont celles qui ont été recensées jusqu'en juillet 2007. Au-delà, aucune demande de logement issue d'un occupant d'une baraque ne sera prise en compte, promet-on.