Telle est la distribution terrible du jeu, que l'on a finalement cerné dans une période où le P/APW est venu parader comme un ingénieur de vertu qui ne nous parle que d'épurer l'Etat. Les pénuries d'idées et les gonflements verbaux du P/APW exploités par une certaine presse acquise à sa cause ont suscité un véritable tollé où pas moins de dix organisations, communément appelée, la famille révolutionnaire : ONM, Onec, fils de chouhadas, Ugta, Unja, Unfa, Unpa, les retraités de l'ANP, etc… ont été choquées par les propos calomnieux et mensongers du président de l'APW rapportés par une presse à sensation. La famille révolutionnaire, qui s'est présentée à la maison de la presse Bakhti-Benaouda, ce jeudi, a dénoncé avec véhémence les agissements du P/APW qui officie en même temps à la mouhafadha. Un moudjahid de la première heure nous a déclaré en ces termes, au sujet de l'affaire du P/APW imposé à la wilaya de Mascara «qu'il n'a jamais portée dans son cœur, ni encore moins jugé utile d'honorer et défendre la mémoire de nos ‘chouhadas', en piétinant dangereusement les hommes et les femmes qui ont symbolisé le combat de l'indépendance où un million et demi d'Algériens se sont sacrifiés, pour que M. le président de l'APW insulte leur mémoire en boycottant les journées commémoratives qui coïncident avec les principales fêtes nationales,et ce, depuis plus d'une année. Une véritable atteinte à la mémoire de l'esprit novembriste et à son serment devant l'œil médusé de sa hiérarchie.» Dans la foulée, l'un des fils de chouhadas, présent lors de la remise du communiqué émargé par plus de dix organisations et autres coordinations dira dans cette grave affaire, que : «le Front de libération nationale n'appartient ni au président de l'APW, ni au secrétaire général du parti, M. Belkhadem. Ce n'est pas l'heure d'instituer le procès des responsables mais le plus grand risque serait encore de laisser les choses où elles en sont.» Mais ce qui est clair, aujourd'hui, c'est qu'on ne peut en sortir qu'en en finissant d'abord avec l'APW, gérée comme la dictature d'un club de notables ruraux,et puis en second, de la mouhafadha ,qui est gouvernée comme un royaume à huis clos,où paraît-il, selon les rumeurs que le président de l'APW fait circuler parmi son clan et une certaine presse attentive à son discours pour des raisons matérialistes qu'il : «aurait reçu dernièrement carte blanche de son secrétaire général pour épurer les épurateurs y compris celui de discréditer le wali et la famille révolutionnaire. En effet, selon le communiqué en notre possession, les rédacteurs de la lettre en question, ont des doutes sur le passé du président de l'assemblée populaire de la wilaya, un personnage à double face assez difficile à saisir, qui a versé dans des dérapages verbaux, outranciers et surtout d'une complaisance dans laquelle il s'est réfugié pendant toutes ces années pour sortir de sa coquille à la dernière minute. Pour qui roule le P/APW ? Une seconde lettre, dont copie nous a été remise à notre bureau le même jour, sous forme de communiqué signée par 25 élus de l'assemblée populaire de wilaya, toutes tendances confondues, dénonce les propos diffamatoires du premier responsable de cette assemblée, qui a «tué» son propre parti du Front de libération nationale par le truchement de recettes diaboliques. D'autres lettres émanant de la société civile, et dont on se refuse à faire un thème de propagande vu leur contenu vidé de son empreinte anonyme ont été distribuées à la Maison de la presse pour des considérations personnelles, à des fins d'allégeance à la «main nourricière». Pour conclure, il est important de souligner, que nous ne faisons ni le lit d'un «P/APW» qui utilise une certaine presse attentive à ses beaux discours pour des raisons que les lecteurs ont d'ailleurs compris, ni de celui d'un «wali» qui n'a jamais porté dans son cœur ou aidé une presse qui ne fait pas les jeux des faiseurs de roi…Mais tout n'est certainement pas dit !