D'un point de vue pragmatique, les carrières relèvent d'une importance primordiale pour le développement de la production des matériaux de construction. Selon l'antenne de la police de mines, il existe environ 35 carrières en exploitation, dont 17 de calcaire, 6 d'argile, une seule pour le gypse, 3 pour le tuf, et 8 autres pour le sable. A titre indicatif, ces substances sont utiles dans divers domaines, l'argile pour les produits céramiques et le brique rouge, le sable pour le verre (Enava). On cite la carrière de calcaire destiné à la fabrication du ciment, d'une capacité de 7 847 573 tonnes, la carrière de gypse destinée à la fabrication du ciment, d'une capacité de 38 640 tonnes et la carrière d'argile destinée à la fabrication de la brique rouge, d'une capacité de 47 960 tonnes. La production du granulat pour le premier trimestre de l'année en cours a atteint 104 844 m3, soit une baisse estimée à 68, 61% en comparaison avec l'année écoulée, où elle a atteint 333 940 m3, une diminution due en premier lieu à l'arrêt d'activité de l'entreprise Sidma. Pour sa part, la police de mines assume convenablement son rôle : le contrôle technique et administratif des exploitations minières en conformité avec la loi minière, les règles de sécurité du travail, et la protection de l'environnement, car elle contribue au développent de cette activité, et aide les investisseurs privés dans leur exercice. A cet égard, il y a lieu de noter qu'il existe des infractions, mais toutefois aucune infraction majeure n'a été constatée. En ce qui concerne la sécurité minière, 26% des infractions sont dues à l'absence d'un plan de circulation et celui de sécurité. Pour le dépôt de la documentation et les registres réglementaires, 24% des infractions concernent l'absence d'un registre de vérification des engins, et 16% représentent l'absence des rapports géologiques. Ces exploitations ont un impact sérieux sur l'environnement et la vie de riverains, des plaintes et des pétitions se succèdent à Dhamnia, Ouled Ben Arbia, Boukaât Bouhdjar, etc., afin de mettre fin au calvaire des habitants. Il existe deux types de nuisances, les premières sont liées à l'exercice de l'activité comme les bruits et les vibrations, les secondes sont plus qualificatives, liées à la transformation de l'espace, la modification du paysage et des équilibres naturels. Les poussières peuvent émaner durant les différentes étapes de la chaîne de production, soit au forage des trous de mine, surtout si les explosifs sont utilisés, lors des déchargements des matériaux, du traitement quand il s'agit du concassage, du criblage ou même du broyage, en sus lors du transport et de la circulation des engins sur les pistes. Les exploitants devront prendre des mesures permettant de limiter les poussières, comme la mise en place des aspirateurs, l'arrosage des pistes, la rampe de décrottage de boue. En outre, les nuisances sonores liées aux explosifs sont les plus ressenties par les riverains, ce qui nous amène à trois sources de bruit : les moteurs des engins en travail, les installations des traitements, les avertisseurs de recul des engins, présents pour la sécurité du personnel, bruit qui dépend d'après les spécialistes de ce domaine du sens du vent et du relief du terrain, notamment pour les exploitations sises dans des régions rurales. A cet effet, on conseille la mise en place d'un bardage autour des installations des traitements.