, Le Conservatoire national des formations à l'environnement a organisé hier au niveau de la maison de l'environnement d'Annaba des journées de sensibilisation et d'évaluation sur l'éducation environnementale dans le but d'amener les apprenants à adopter de nouveaux comportements en faveur de la protection de l'environnement. Or, le CNFE participe à la mise en œuvre de l'éducation à l'environnement et de former à l'échelle mondiale une population consciente et préoccupée. Actuellement, la définition du déchet n'est pas acceptée par tous à cause des évolutions qu'il subit lors des opérations de collecte, de tri et transformation et qui lui confère des caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques différentes, donc une valeur économique. Les différents types de déchet sont classés en trois grandes classes : les déchets spéciaux y compris les déchets spéciaux dangereux, les déchets ménagers et assimilés et les déchets inertes .Les déchets sont de plus en plus : abondants - variés - complexes - nocifs. Académiquement , les déchets produits peuvent être classés en cinq catégories : ordures ménagères (OM), industriels banals DIB, déchets industriels spéciaux (DIS), déchets d'activités de soin (DAS) et déchets inertes. Les ordures ménagères sont les déchets produits par les activités des ménages, les commerces, les collectivités et autres. Elles se composent essentiellement de matières organiques, matières minérales (porcelaine, verre, métaux, cendres...), déchets de cantine, de jardinage, des commerces, des administrations, des écoles, balayures de la voie publique... Les déchets de l'industrie alimentaire assimilés aux OM. Pour ce qui concerne les déchets industriels, c'est rappelle-t-on les déchets industriels spéciaux, DIS, les déchets spécifiques potentiellement polluants pouvant contenir des éléments toxiques en quantités variables et présenter de ce fait des risques pour l'environnement s'ils ne sont pas traités ou stockés correctement. A cet effet il faut souligner que l'incinération brûle les ordures : c'est un moyen particulièrement commode d'élimination des résidus urbains. Les déchets des ménages (ceux de tous les jours) sont un combustible relativement médiocre : ils brûlent assez mal car ils dégagent des fumées et des odeurs ; il faut prendre des précautions pour éviter la pollution atmosphérique. La température idéale de combustion est de 900 °C En-dessous de 900°C, tout ne brûle pas, et on peut sentir des odeurs désagréables. Au delà de 900°C, le matériel utilisé s'abîme rapidement ! La chaleur de la combustion peut être récupérée, soit pour du chauffage, soit pour produire de l'électricité. Dans cette optique, il y a lieu de noter que la civilisation moderne produit des masses colossales de déchets solides de diverses origines (domestique, industrielle, hospitalière, agricole) et si, bien souvent les déchets ne sont gênants que du fait de leur caractère encombrant et inesthétique, ils peuvent également être toxiques et causer de graves pollutions. Six wilayas (Alger, Béjaïa, Skikda, Annaba, Tlemcen, Oran), produisent à elles seules 283 000t/an de déchets spéciaux et détiennent 1,9 million de tonnes en stock soit 95% du stock détenu au niveau national. La région Est, avec les deux wilaya industrielles, et leurs industries pétrochimiques, sidérurgiques El -Hadjar, et le complexe mercure de Azzaba, génèrent annuellement, à elles seules 45 % des déchets spéciaux. La région Centre quant à elle génère 77 000 t/an de déchets spéciaux et stocke 378 000 t. Les substances dites toxiques, peuvent après pénétration dans l'organisme, affecter l'un ou l'autre organe, parfois entraîner la mort de l'individu (plomb, mercure etc.). Cette atteinte à la santé peut être aiguë ou chronique, c'est à dire survenir après un laps de temps plus ou moins long avec des risques cutanés : le contact de certaines substances avec la peau (irritantes, allergènes, corrosives), peut affecter celle-ci de façon plus ou moins grave.