? Le ministre chargé des Affaires du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au ministère des Affaires étrangères du Royaume-Uni, Alistair Burt, a affirmé, jeudi à partir d'Alger, que son pays suivait avec «beaucoup de préoccupation et d'inquiétude» la situation qui prévaut au Sahara Occidental. «Comme beaucoup d'autres pays, nous suivons la situation au Sahara Occidental avec beaucoup de préoccupation et d'inquiétude. C'est une question qui est restée sans solution depuis très longtemps», a-t-il déclaré, soulignant plus loin dans ses propos que «la violence qui est apparue, ces derniers temps, est l'expression de la frustration vécue jusqu'à présent», à l'issue d'une réunion de travail avec le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. L'occasion pour le responsable britannique de souligner la position de Londres pour le règlement du conflit sur le Sahara Occidental. M. Burt a déclaré que «nous soutenons les efforts des Nations unies et de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, pour aboutir à une solution négociée qui inclue le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination». Aussi, devant la gravité de la situation qui prévaut dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine, particulièrement à Laâyoune, le responsable britannique a annoncé que «Le gouvernement du Royaume-uni a demandé à son représentant dans la région de suivre la situation avec beaucoup d'attention» et que «nous espérons que les discussions de Manhasset constituerons la base d'un règlement définitif sur la base du respect du droit international». Par ailleurs, des élus, représentants de la société civile et des hommes politiques chiliens, ont appelé le gouvernement de leur pays à rappeler immédiatement l'ambassadeur du Chili à Rabat et à geler toutes les relations bilatérales avec le royaume du Maroc, «tant que se poursuivra la répression et la violation systématique des droits humains du peuple sahraoui». Position en réaction au massacre perpétré par l'armée marocaine contre près de 30 000 sahraoui du camp de la liberté à Gdim Izik.