Après le match qui a opposé l'Escadron noir de guelma à l'Us Chaouia à Oum el-Bouaghi, le président de Guelma Mohamed Harhouz, en compagnie de l'entraîneur Djerroud, a ouvert le feu sur l'arbitre qui a arbitré le match de son équipe face à l'US Chaouia. Ce dernier, le leader de la division interligues et le plus essentiel, selon Harhouz, a privé son équipe des trois points après avoir «sorti deux cartons rouges gratuits en deuxième mi-temps et plus de 5 cartons jaunes pour les joueurs guelmis», a-t-il dit en substance. Le président en colère poursuivra son intervention sur le même ton et dira à qui veut l'entendre que son club ne se taira pas devant ce qu'il a considéré comme un «vol qualifié». «Cet arbitre nous a volé en validant un but qui n'en était pas. Il faut qu'il sache que l'Espérance sportif de Guelma ne se taira pas devant des pratiques aussi malsaines. Pas plus tard que demain matin, Raouraoua et la ligue trouveront sur leur bureau notre correspondance sur le sujet, et nous ne ménagerons aucun effort pour qu'il reçoive la sanction qu'il mérite dans pareil cas. Cet arbitre a dépassé toutes les limites et il paiera pour son vol qualifié», a-t-il dit encore. L'entraîneur aussi de l'ES Guelma, Abdelhak Djerroud n'a pas apprécié l'arbitrage de cette rencontre et le fait savoir. Le technicien a estimé que le referee n'a pas rendu service à son équipe l'après-midi de samedi dernier, pas plus qu'il n'a honoré le football national après «cette parodie d'arbitrage». «L'arbitre doit avoir une dent contre nous», a déclaré l'entraîneur des guelmois à la fin de la rencontre de samedi à Oum el-Bouaghi, qui a vu une équipe locale conquérante se faire devancée par des Guelmis de moins bon niveau. «Nous avons été lésés plus d'une fois, même des supporters de l'équipe hôte s'en sont rendus compte et ont sifflé cet arbitrage scandaleux.» Le président Harhouz terminera par nous dire, «vous avez bien vu le match avec nous, mais ce qu'il faut retenir de cette rencontre, c'est que nous avons été volés à plusieurs reprises par un arbitrage scandaleux qui a fait de son mieux pour nous battre. Je répète pour nous battre, car ce n'est pas Chaouia qui nous a abattus.»