Afin de fluidifier la circulation dans la capitale, les pouvoirs publics prévoient durant l'année 2011 la réalisation d'une quinzaine de projets d'infrastructures routières avec une enveloppe financière globale de 30 milliards de dinars. Telle est la déclaration faite, jeudi dernier, par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, en marge d'une visite de travail et d'inspection l'ayant conduit dans les chantiers de plusieurs projets relevant de son secteur à Alger. Selon les explication du ministre, ils toucheront les quatre coins de la capitale, notamment, «l'est, le centre et l'ouest d'Alger, en complément des projets d'infrastructures et d'aménagements routiers précédents, pour rendre plus fluide la circulation automobile dans ces zones». Ces nouveaux projets, selon le même intervenant, sont inscrits au titre du quinquennat 2010-2014, devraient raccorder directement plusieurs zones urbaines à la rocade sud d'Alger et même au segment centre de l'autoroute Est-Ouest. Pour lui, ces futures infrastructures routières se résument dans la réalisation d'un grand viaduc long de deux kilomètres reliant Baraki à Oued Ouchayah et le dédoublement des chemins de wilaya 121 reliant Aïn Taya-Khemis à El Khechna, le dédoublement du CW122 reliant Reghaïa à la RN24 et le dédoublement du CW149 reliant Tamenfoust à Rocade sud. Selon les explications fournies par des responsables de la Direction des Travaux publics d'Alger, les projets en question comprennent également des liaisons routières de contournement des agglomérations de Saoula et Draria, ainsi que la réalisation de trois trémies, à Saïd Hamdine, Garidi, la troisième devra relier la place Addis Abeba au Val d'Hydra sur une distance d'un kilomètre.